AccueilACTUALITESFaits divers / JusticeAgression sexuelle et violences lors d'un mariage à Anse : cinq hommes interpellés

Agression sexuelle et violences lors d'un mariage à Anse : cinq hommes interpellés

Les suspects s'étaient déchaînés sur un homme qui tentait de défendre sa soeur victime d'agression sexuelle, lors d'un mariage, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 février. Au total, 175 gendarmes ont été mobilisés mardi pour l'interpellation.
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ACTUALITESFaits divers / Justice Publié le ,

Gros coup de filet pour la gendarmerie d'Anse dans une affaire d'agression sexuelle et de violences. Mardi 28 février, 175 militaires ont été mobilisés pour interpeller huit personnes dans des campements de gens du voyage de Vaux-en-Velin, Saint-Priest et Solaize.

Ils recherchaient des suspects dans une affaire qui s'est déroulée dans la nuit du samedi 18 au dimanche 20 février derniers. Alors qu'un mariage comprenant de nombreux invités avait lieu à Anse, une jeune femme d'une vingtaine d'années s'est retrouvée encerclée par quatre jeunes hommes.

Ces derniers ont commencé à l'agresser sexuellement. Devant cette scène, le frère de la victime, lui aussi âgé d'une vingtaine d'années, a vu rouge et a tenté de la défendre.

Des violences filmées par des smartphones

Une bagarre a alors éclaté et les agresseurs, accompagnés d'autres membres de leur famille, se sont déchaînés sur lui. Des poings américains auraient été utilisés. Huit personnes auraient été impliquées dans ce passage à tabac.

La violence des coups a été attestée par des vidéos sur des téléphones portables, selon les gendarmes. Après une dizaine de jours d'enquête, la gendarmerie d'Anse a pu identifier les différents acteurs.

Des armes de poing retrouvées dans les campements

L'opération massive du mardi 28 février a vu des équipes d'escadrons mobiles du Rhône et même de Marseille intervenir, ainsi que des unités d'intervention spécialisées, quatre pelotons d'intervention de la gendarmerie et deux équipes cynophiles de défense.

Un dispositif hors-normes justifié par les zones à fouiller : les suspects, tous membres d'un clan familial de gens du voyage, habitaient sur des camps ouverts. D'où la nécessité de boucler le périmètre.

Lors de la perquisition, plusieurs armes de poing et d'épaule ont été saisies. Les huit suspects ont été placés en garde à vue. Après audition, trois ont été mis hors de cause car leur rôle était jugé mineur, voire même inexistant dans l'affaire.

Les cinq autres ont été présentés au tribunal correctionnel de Villefranche et placés sous contrôle judiciaire jusqu'à l'audience dont la date n'a pas encore filtré. Il s'agit de jeunes hommes dont l'âge est compris entre 20 et 30 ans, dont certains sont connus de la justice.

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