AccueilSPORTSFCVBAprès FCVB-Le Puy/Roland Vieira : "On peut se regarder dans la glace"

Après FCVB-Le Puy/Roland Vieira : "On peut se regarder dans la glace"

Le coach du Puy, relevant l'abnégation de ses joueurs pour arracher le match nul au FCVB (1-1), souligne l'état d'esprit des siens, au mental affirmé, malgré des semaines passées dans la zone de relégation.
Après FCVB-Le Puy/Roland Vieira : "On peut se regarder dans la glace"
FRANCK CHAPOLARD

SPORTSFCVB Publié le , RALPH NEPLAZ

Le scénario de ce match, avec un pénalty non sifflé pour vous, a de quoi vous faire enrager. Comment votre vestiaire a-t-il réagi en fin de match avec ce point du match nul arraché dans les derniers instants ?

"Je connais mon vestiaire, on les tient sur un fil rouge. Et la prochaine fois qu'il va y avoir un demi-pénalty contre nous, ils vont encore prendre ça comme une nouvelle injustice. Sauf que les injustices ne nous font pas avancer. C'est très dur à encaisser."

Vos joueurs parviennent à contrôler leurs émotions dans cette situation. Cela pourrait être l'inverse…

"On a des bons mecs, on a travaillé sur ces situations-là. Mais, être dans le contrôle tout le temps, ça peut me valoir un ulcère à la fin ! En plus j'ai pris un carton jaune sur le pénalty non sifflé. L'arbitre s'est excusé mais cela ne nous rendra pas les trois points que l'on aurait pu avoir à la fin. Je sais que ça découle de la situation d'une équipe qui joue le maintien. Mais quand je vois tout ce que les joueurs donnent la semaine, à un moment, si un d'eux sort du cadre, que voulez-vous que je lui dise ? On va retrouver des ressources dès lundi à l'entrainement. Mais j'ai mal au ventre pour eux."

Sur ce match, les détails n'ont pas tourné en votre faveur…

"L'entame n'a pas été de notre côté, en prenant ce but très tôt. Si on veut être constructif, on ne doit pas se rendre le match si difficile, dès le début. On n'a jamais de scénario parfait quand on joue le maintien. Mais il va falloir être plus solide dans la construction de nos matches. On savait que Villefranche avait joué lundi et qu'ils seraient émoussés. Il y avait du rythme à mettre. On était dans le vrai."

"Il reste beaucoup de points à prendre. A nous de forcer le destin"

Le but précoce de Sergio (3ème) pour Villefranche a-t-il saccagé votre plan de jeu ?

"Oui. Notre objectif était de mettre beaucoup de rythme, surtout sur la fin avec des entrées de joueurs parce qu'on sait qu'on termine souvent bien nos rencontres. Forcément, là, il a fallu courir après le score. On aura, pour la suite, des scénarios qui ne seront pas simples. On le sait."

Ce point du match nul vous satisfait-il ?

"Non, pas du tout. Je ne suis plus satisfait par les points du match nul ! On va se bagarrer pour retrouver la gagne. On n'en est vraiment pas trop loin. Mon sentiment est partagé sur ce match. Je demande à mes joueurs de prendre du plaisir, en jouant au ballon, toujours. On construira notre maintien de cette façon-là. Il ne nous manque pas grand-chose comme une équipe qui joue le maintien. On repart de Villefranche en se disant que l'on peut se regarder dans la glace, et c'est l'essentiel."

Vous avez été attaquant (NDRL : vainqueur de la Gambardella avec l'OL en 1996-1997), le but exceptionnel de votre joueur Rivera, vous en pensez quoi ?

"C'est justement le reflet de l'abnégation de toute l'équipe même si on a déjoué par moment. Ce but n'arrive pas comme ça ! Maxence (Rivera) est récompensé de ses efforts. C'est son premier but de la saison. Il avait beaucoup tenté, sans avoir de réussite. Dans notre situation, ce qui est dur, c'est qu'il nous faut ce genre de but de folie pour avancer. Il faut continuer pour inverser la réussite."

Quand vous observez la bataille pour le maintien comme elle se dessine aujourd'hui, que dites-vous à vos joueurs ?

"Qu'il faudra jouer ce genre de match comme celui de ce soir (vendredi) contre Villefranche pour rester dans le coup. A nous d'exister encore quand on arrivera dans les cinq dernières journées où les choses se joueront vraiment. On aura un temps d'avance sur tout le monde parce que nous vivons cette situation depuis longtemps. On sera plus rodés, si on reste à portée de fusil. Il reste beaucoup de points à prendre. A nous de forcer le destin."

Propos Recueillis par Ralph NEPLAZ.

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