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Belleville : une opération dératisation dans le quartier d'Aiguerande

La Ville de Belleville et l'Opac du Rhône unissent leur force pour débarrasser le quartier des rongeurs ; une campagne d'action d'un mois vient de débuter.
Une vaste campagne de dératisation va avoir lieu dans le quartier d'Aiguerande.
© DR - Une vaste campagne de dératisation va avoir lieu dans le quartier d'Aiguerande.

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"On tient à rassurer les habitants et lever leurs inquiétudes : on est bien présents à leurs côtés et on entend leurs préoccupations". Houria Benaceur, 2e adjointe en charge de la politique de la Ville à la mairie de Belleville, l'a affirmé vendredi 28 juillet lors d'un point presse dédié au quartier prioritaire Aiguerande-Paillon, mené conjointement avec l'Opac.

Le bailleur social possède 680 logements à Belleville, dont 227 à Aiguerande. Tout deux vont conjointement mener une importante campagne de dératisation au sein du quartier ; menée par l'entreprise Avipur pour l'Opac et 3D protect pour la Ville.

Belleville : une succession d'interventions de dératisation

La première intervention a eu lieu lundi 24 juillet côté bailleur, et le 28 juillet côté collectivité ; quatre autres vont suivre. Pour commencer, 25 systèmes de piégeage ont ainsi été disséminés par le prestataire de l'Opac à des endroits stratégiques. Dans le même temps, les excréments des rongeurs et autres déchets liés à leur présence seront ramassés par l'entreprise et déposés dans des bennes à déchet de l'entreprise.

Par la suite, le dispositif sera contrôlé lors des prochaines interventions, qui vont s'étaler sur 28 jours et des appâts seront aussi posés dans les terriers des rongeurs. Pour finir, les cadavres de rats seront ramassés et les pièges enlevés et si jamais il subsiste des traces de présence, le dispositif sera maintenu une semaine supplémentaire. L'intervention de 3D protect suivra le même principe.

Ce problème de rongeurs a été remonté par les habitants du quartier, lors d'un diagnostic en marchant réalisé le 26 mai. Ils ont aussi été consultés dans le cadre du renouvellement du contrat de Ville début juin.

"Plusieurs thèmes ont été abordés, notamment le cadre de vie, l'éducation et la parentalité, l'emploi, la citoyenneté et le vivre ensemble", énumère Houria Benaceur.

Quinze jeunes du centre social ont ainsi été rencontrés le 1er juin, tandis que le lendemain, des échanges ont eu lieu avec une vingtaine d'habitants et 20 autres jeunes du centre social. Au total, environ 1 300 habitants vivent dans ce quartier prioritaire.

L'Opac veut "rétablir un lien de proximité" avec ses locataires bellevillois

De la consultation avec les habitants est donc ressorti ce problème de rongeurs en court de traitement, mais pas que. Ils avaient également souligné les difficultés voire l'impossibilité de joindre l'Opac. Pascal Dupaix, directeur de transition à l'Opac du Rhône, n'a pas nié la difficulté du bailleur à gérer son patrimoine sur la commune. Il faut dire que de sept agences disséminées dans le Rhône (hors Lyon), l'Opac n'en a plus que trois, à Villefranche, Tarare et Brignais. Et à l'agence de Villefranche, la plus proche de la commune, le directeur comme son adjoint sont actuellement en arrêt.

© Zoé Besle - Houria Benaceur, 2e adjointe de la mairie de Belleville et Pascal Dupaix, directeur de transition à l'Opac du Rhône.

"Nous souhaitons rétablir un lien de proximité à Belleville", a souligné Pascal Dupaix.

Pour ce faire, dès le 29 août, des permanences de l'Opac à destination de ses locataires seront rétablies deux fois par semaine à la Maison du Rhône les mardis et vendredis matin, sans rendez-vous. À l'avenir, Pascal Dupaix espère pouvoir utiliser à nouveau le local que possède l'Opac dans le quartier.

Sur l'opération de dératisation, la collectivité et le bailleur parlent d'une même voix : l'objectif et "d'éliminer un maximum de rongeurs", mais aussi d'éviter que ces derniers ne reviennent. Tous deux en appellent à la responsabilité des habitants sur ce volet : "L'Opac a sa part de responsabilité sur ce sujet, mais les incivilités constatées, par exemple des jets d'épluchures en dehors des poubelles, y contribuent aussi", soulignait Pascal Dupaix. "Quand ils pensent donner à manger aux chats en laissant de la nourriture dehors, ils nourrissent aussi les rongeurs", a ajouté Houria Benaceur.

Un point avec les locataires est prévu à la rentrée est prévu par l'Opax, à la fois pour répondre aux questions des habitants, accueillir ceux arrivés récemment mais aussi faire un rappel sur leurs droits et devoirs.

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