C’est en marge du conseil municipal du 31 mai que, parmi les questions diverses, le maire, Fabrice Longefay est revenu sur ce dossier épineux. La municipalité devra, dans les prochaines semaines, présenter au tribunal administratif de Lyon un dossier précisant la motivation, les fondements et le mode de financement de la réimplantation de ces deux activités sportives plus près du centre bourg.
Pour ce faire, la commune compte s’appuyer sur le produit de la vente des terrains (1,3 M€) actuellement utilisés au lieu dit "Les Chevrières" à un promoteur immobilier qui désire y construire un lotissement.
Ce projet est contesté par Jacqueline Orton, conseillère municipale qui a effectué un recours gracieux auprès de cette juridiction. Elle craint en effet que le produit de la vente ne soit affecté à la rénovation de la salle des fêtes et la construction de la future salle des sports et qu’ainsi, ce déménagement ne puisse être effectué.
"Le projet sera réalisé" pour Fabrice Longefay
Sur la thématique du financement de ce projet, le maire de la commune avait eu, précédemment dans la soirée, l’occasion de s’exprimer en précisant que la Région Auvergne-Rhône-Alpes préférait échelonner ses subventions sur deux ans, en octroyant cette année la somme de 156 000 € pour contribuer au financement de la rénovation de la salle des fêtes et la construction du bâtiment de liaison avec la salle des sports.
Une seconde demande sera faite l’année suivante, devant conduire la Région à participer à hauteur de 244 500 € à la construction de la salle des sports. Une demande de subvention a également été transmise au Département du Rhône ainsi qu’à l’État. Les dossiers sont actuellement à l’étude. L’ensemble s’adossera sur un prêt bancaire de 500 000 € en cours de négociations.
"Le projet sera réalisé", tonne Fabrice Longefay, soutenu en ce sens par la grande majorité du conseil municipal et qui prévoit une prochaine réunion publique, mais indique également être contrarié de la démarche initiée auprès du tribunal administratif. Celle-ci a pour conséquence de figer la situation pour au minimum un an dans l’attente d’une décision des magistrats.
Lui-même, de ce fait, ne pouvant désormais plus donner aux clubs sportifs aucune perspective d’échéance quant à la future mise à disposition de nouveaux terrains de foot ou de tennis. Interrogée sur la suite de sa démarche, Jacqueline Orton déclare "faire toute confiance à la justice pour régler ce contentieux".