AccueilACTUALITESEconomieCes créateurs d'entreprise qui n'ont pas peur de la crise !

Ces créateurs d'entreprise qui n'ont pas peur de la crise !

La crise n'a pas constitué un obstacle pour les associés de la société Solair Tek.

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"Le constat est là de façon récurrente et cette situation va être constante parce que la globalisation fait que les marchés se sont développés dans les pays émergents. Quand on est issu de grands groupes comme c’est mon cas, et lorsque l’on sait que ceux-ci vont procéder à des plans sociaux pour s’adapter au marché, créer son entreprise ce n’est pas se mettre en situation d’insécurité mais il s’agit plutôt d’une démarche préventive", délivre Patrick Touati, directeur financier de la société Solair Tek. Son associé Gérard Genity et lui-même n’ont pas demandé d’aide particulière lorsqu’ils ont créé leur société mais elle a vu le jour grâce à des fonds personnels. "Comme toute jeune société, nous recherchons des investisseurs pour nous aider à financer notre croissance. Dans un premier temps je me suis rapproché de Business angel’s", poursuit Patrick Touati.
Julie Roussel, créatrice de jouetsdesbois.com mise sur la sécurité. "Je suis cadre de santé, pour l’instant et vue la période, je ne veux pas arrêter mon travail salarié, je verrai si le site prend de l’ampleur. Je peux pour le moment juridiquement assurer les deux." Quant aux aides pour monter sa boîte, Julie avoue qu’elle n’a pas eu l’idée de demander.
Pas d’aide octroyée non plus pour René Van Den Heuvel, créateur de la société AuxiliDys, qui avoue que le démarrage de son activité n’a pas exigé de gros investissements. Quant à se lancer en période de crise, cela n’a pas constitué un frein pour cet entrepreneur qui reste optimiste. "On y pense bien sûr mais à un moment donné on se dit "qu’il faut y aller". Il y a une part d’inconnu mais c’est le fait de la création. Je pense aussi qu’il y aura beaucoup de débouchés dans le créneau que j’ai choisi."
La crise actuelle n'a pas découragé non plus Philippe Tournour, co-fondateur de Lemupil concept, installateur de consoles de jeux dans les hôtels : "Le projet a mûri pendant un an et demi. Le processus était déjà lancé et on évoquait moins la crise économique que maintenant il y a deux ans. L'avantage, c'est que s'il faut se battre davantage aujourd'hui en période de crise, nous trouverons peut-être la suite plus confortable. L'inconvénient, c'est qu'on peut aussi essuyer plus de refus lors de nos démarches commerciales", explique le jeune entrepreneur.
Preuve qu'ils n'ont pas peur de l'avenir, Philippe Tournour et Grégory Spirito se sont mis en quête de capitaux supplémentaires pour développer leur entreprise. "Cependant, une éventuelle une loi sur les plus-values pourrait être un obstacle pour la levée de fonds, en rendant les investisseurs plus attentistes. Mais si nous parvenons à augmenter le capital, nous souhaitons embaucher cinq salariés, trois commerciaux et deux techniciens."
L'objectif des deux jeunes chefs d'entreprise : prendre de l'avance sur une hypothétique concurrence. "Nous souhaitons grossir le plus vite possible, pendant que nous sommes encore les seuls sur ce segment d'activité. Plus on aura d'hôtels équipés, plus on sera puissants", résume Philippe Tournour, symbole d'entrepreneurs résolus à ne pas se laisser dicter la loi par la crise.

Laurence Chopart et Julien Verchère

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