Considérant que "cette vitrine est notre seul moyen d'expression, nous vous invitons à parcourir notre village pendant cette période estivale".
Depuis janvier 2022, le combat deCharnay Raisonné contre le projet d’antenne-relais de Free se poursuit. Le recours déposé le 21 février dernier est en cours d'instruction auprès du tribunal administratif de Lyon, tandis que le chantier de l’antenne Free a été suspendu.
Voilà plus d’un an que les acteurs du collectif ont informé les Charnaysiens de ses impacts juridiques, sanitaires et environnementaux, en présence de maître Édouard Raffin, du docteur Rafalovitch de l'Association zones blanches (AZ) et de Jean Rinaldi de la Coordination citoyenne antennes-relais Rhône-Alpes (Ccarra).
Les diverses informations concernant le sujet sont relayées via la page facebook du collectif "Charnay, je t’aime sans antenne". "Les sites de Robin des toits et de la CCARRA, des études scientifiques critiques récentes et les médias continuent à suivre, au jour le jour, l’avancée du rouleau compresseur du "New deal mobile" et les quelques coups d’arrêt, comme à Locronan, Fouesnant ou Saint-Etienne pour le compteur Linky", assurent Michel Benoit, Jean Stern et Gérald Desvignes, membres du collectif.
"Les membres du collectif ne lâchent rien"
"La multiplication insensée des antennes peut être suivie sur cartoradio.fr. Sur notre colline de 15 km, entre Lozanne à Villefranche, ce ne sont pas moins de treize antennes, posées ou à venir, qu’il faut compter. À croire que la portée des ondes 5G est extrêmement faible.
L’empreinte paysagère est très conséquente, avec les deux fois 38 m des futures antennes SFR/Free de Belmont, l'une d’elles se situant à 100 et à 250 m de deux Ehpad, ou encore les 30 m du tout nouveau et très laid pylône anthracite de Orange sur le site de la communauté de commune à Graves-sur-Anses".
Le site cartoradio.fr répertorie également les demandes de mesure d’exposition aux champs électromagnétiques (Ndlr : Cerfa 15003, analyse gratuite). Toutes les personnes concernées sont invitées à soumettre une demande afin de rendre visible notre inquiétude.
Aujourd’hui, des banderoles soigneusement pensées et intégrées au bâti et au paysage montrent que nous revendiquons un autre monde que celui du "smog électromagnétique". De nombreux impacts négatifs sont non-évalués. "Les membres du collectif ne lâchent rien".
Laurent Dubuy, maire de la commune, fait le constat suivant : "Le collectif a choisi de porter ce dossier devant la justice. Nous sommes dans un état de droit et ce recours est légitime. L’action de mettre des panneaux mériterait de nombreux commentaires mais le dossier fait aujourd’hui l’objet d’une procédure judiciaire. Il s'agit de laisser la procédure aller à son terme et d'attendre le jugement qui sera rendu. La justice de notre pays tranchera".
Ce dernier déplore le fait que le collectif lui reproche "d’avoir pris un avocat et les coûts de 4 000 € que cela engendre pour la commune que le collectif attaque par l’intermédiaire d’un avocat. Nous devrions simplement attendre la décision sans nous défendre ? Drôle de façon de voir les choses."