Course à pied - Catherine Vidal va participer à la Transgaule

Qu’est-ce qui peut bien pousser un ou une athlète à se lancer un tel défi. "Tout a commencé avec la lecture d’un livre, la grande course de Flanagan, qui retrace l’histoire de la première course transaméricaine en 1931 (environ 5?000?km à raison de 80 km par jour pour aller de Los Angeles à New-York NDLR). Cet ouvrage qui est le récit d’une grande aventure humaine m’a passionnée. Je pense qu’on peut le recommander à tout le monde, coureurs ou non coureurs. A la fin du livre j’ai eu envie de me lancer un tel défi." Enchaîner une vingtaine de jours de course consécutifs avec au minimum un marathon chaque jour n’est pas une mince affaire. Cela demande une préparation pointue et organisée.

L’envie de se dépasser

Si elle court pratiquement tous les jours sur des distances de 10 à 15 km, elle s’est essayée sur cinq jours consécutifs à raison de 50 à 60?km par jour. "Bizarrement plus les jours passent et mieux on se sent. Les deux premiers jours sont difficiles et après cela va mieux." Pour ne rien laisser au hasard elle s’est rendue l’année dernière sur une étape de la course et a rencontré les organisateurs et les coureurs. "Je voulais m’imprégner de l’esprit de cette course. J’ai trouvé des gens de tous âges qui venaient de tous les pays avec des parcours très différents. Cependant ils avaient tous cette envie de se dépasser pour aller plus loin et plus longtemps Mon objectif est de finir bien sûr mais de finir en bon état, lucide, et d’avoir pu profiter de tout ce qui m’attend tout au long de cette épreuve, que ce soient les paysages, les rencontres, etc." Un challenge qui force le respect.

Denis Bringer
Correspondant local de presse