Des nichoirs à chouette posés dans plusieurs communes des Pierres dorées

Avec l'aide de la Ligue de protection des oiseaux du Rhône, l’association Demain, c’est ici et maintenant (DIM), qui porte notamment un projet d’actions en faveur de la biodiversité du territoire, s’était donnée l’objectif d’installer des nichoirs à chouette chevêche mercredi 1^er mars sur des parcelles naturelles et agricoles, de propriétaires privés volontaires, dont des agriculteurs.

Mission réussie, avec au final sept nichoirs à chouette chevêche posés sur les communes du Val d’Oingt (4), Bagnols (1) et Porte des Pierres dorées (2).

C’est dans le cadre d’un appel à projets “biodiversité ordinaire” de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pour lequel elle perçoit des financements jusqu’en 2023, que DIM mène cet accompagnement des communes, par la pose de nichoirs et la création de mares et micro-forêt… Les résultats d’une étude menée en 2022 sur le territoire avait fait émerger cette idée.

Les chouettes, des prédateurs alliés des agriculteurs

"L’absence de chevêche dans des secteurs à priori favorables laisse à penser que le nombre de cavités naturelles disponibles peut être un facteur limitant pour l’expansion des noyaux de population. La pose de nichoirs artificiels semblait donc être une action pertinente pour la protection de ce rapace nocturne, indique l’un des co-présidents Éric Broutin.

Poser ces nichoirs dans ces secteurs identifiés devait permettre à la Chevêche de s’installer dans des lieux où elle ne se reproduirait pas actuellement. DIM a donc recherché des propriétaires favorables, conscients de l'extinction et soucieux de vouloir participer localement à empêcher cette dernière".

Il faut préciser que les chouettes sont des alliées des agriculteurs puisqu'elles se nourrissent de petits rongeurs tels que mulots, musaraignes, campagnols et souris. Les nichoirs – qui ont été fabriqués localement, en douglas du Beaujolais par un menuisier de Jarnioux – ont été posés dans les secteurs à priori favorables en termes d'habitat mais où la chevêche n'avait pas été repérée comme reproductrice lors de l’étude, du fait probablement de l’absence de cavités pour nicher.