Très jeunes, il y a déjà trois ans de cela, elles ont eu envie de faire du vélo, pour faire des courses ! Leurs père et mère les ont suivies dans leur demande et les ont inscrites au club le plus proche, celui de Belleville-en-Beaujolais, car ils y connaissaient des parents de jeunes coureurs et d’anciens dirigeants.
Et pour leur plus grand plaisir, elles ont fait des courses dès la première année, en catégorie pré-licencié, maintenant U7 (moins de 7 ans). Très vite elles ont eu beaucoup de victoires et sont montées sur maints podiums. Mais il faut savoir rester humbles car il n’y a pas encore énormément de concurrentes à ce niveau du cyclisme filles.
Il n’empêche, les deux sœurs en veulent, s’accrochent, travaillent et ont des résultats, car elles sont très régulières et ont participé à 21 courses en 2022. Ainsi à leur crédit, Olympe a eu l’an passé le trophée départemental des jeunes cyclistes, devant les garçons.
Et Aliénor est arrivée championne régionale Auvergne-Rhône-Alpes de cyclo-cross. C’était courageux car les conditions étaient épouvantables, dans le froid et la neige. La petite se souvient "d’une côte un peu compliquée où il fallait arriver avec de l’élan".
Un parcours professionnel envisagé
Mais ce sport les éclate et Olympe s’imagine déjà en cycliste professionnelle. Aliénor hésite entre le choix de sa sœur, bien sûr tentant, et devenir directrice sportive et cycliste pro.
Fier mais plus réservé quant à l’avenir, car il tient à ce qu’elles gardent la tête froide et restent modestes malgré leurs bons résultats, leur père précise qu’elles les doivent aussi à Laurent Noailly, le président du club qui leur a tout appris.
Elles ont aussi la chance d’avoir une famille qui les accompagne avec bonheur car aimant autant le sport et la compétition. Déjà, les parents s’avouent contents de les voir s’y amuser.
Elles sont très demandeuses mais c’est l’avenir qui dira ce qu’il en adviendra et ils veulent rester pragmatiques. L’avantage qu’ils y voient déjà, c’est la mixité avec des courses qui mélangent filles et garçons. Les deux catégories y apprennent énormément à se côtoyer.
