Le maire des Ardillats Jean-Michel Morey a en main la demande de permis de construire déposée par la SEMCODA car c’est sur sa commune que le bâtiment d’habitation sera construit, même si le site est propriété des deux municipalités des Ardillats et de Saint-Didier-sur-Beaujeu.
Le projet d’implantation d’une résidence sur le site des anciennes papeteries du Val d’Ardières avance donc et il deviendra certain quand le permis de construire sera accepté. Les communes revendront le site au constructeur pour le même euro symbolique qu’elles l’ont acheté au papetier SAICA à cette condition. Il faut donc encore attendre quelques mois.
Mais maintenant, les élus ont une idée plus précise du projet car la demande de permis de construire s’accompagne du projet architectural et paysager. Le bâtiment de 62 logements, du T2 au T4, sera construit à l’emplacement des anciens bâtiments, qui seront démolis, et comme ces derniers il sera en U. Les hangars et tous les bâtiments annexes seront aussi démolis, permettant de rouvrir le lit du ruisseau de Vernay et d’aménager un bassin et des espaces dégagés. Le bâtiment aura trois niveaux et les stationnements se feront tous en sous-sol, afin de laisser une large place aux espaces piétonniers ; l’étang sera réaménagé et la commune des Ardillats conserve la propriété du bief au nord pour aménager une zone de promenade en continuité.
Le bâtiment accueillera de nombreux espaces favorisant la vie collective, le "mieux vivre ensemble" auquel le constructeur est attaché : une salle à manger, une bibliothèque et un coin télé, une salle de fitness et deux cabines de sauna notamment ; un(e) directeur(trice) devrait assurer l’animation de cette vie collective. Chaque appartement, autonome, disposera d’un balcon et ils seront tous en location. S’il est toutefois encore tôt pour prévoir d’y emménager, on peut imaginer que cela sera possible en 2017, c’est en tous cas le projet. Dès que l’instruction de celui-ci le permettra, il va entrer dans la phase de démolition et de dépollution. A l’automne sans doute.
Christine Gesse
Correspondante locale de presse