Deux jours avant la tenue du conseil communautaire de la Communauté de communes Saône Beaujolais, jeudi 9 novembre à Belleville, Jacky Ménichon avait rencontré la nouvelle patronne des gendarmes du Rhône, la colonelle Sylvia Saint-Cierge. Et durant cet entretien, a été abordé l'avenir des locaux de la gendarmerie de Fleurie datant de 1969. C'est au moment de présenter le budget annexe des gendarmeries que le président de la CCSB est revenu sur ce futur dossier.
La construction, hypothèse qui se détache
Trois options ont été avancées : soit la gendarmerie de Fleurie ferme ses portes et les six gendarmes sont transférés à Beaujeu - "ce qui imposera la construction de logements supplémentaire à Beaujeu" selon le président, soit le bâtiment est reconfiguré – "mais l'accès est difficile et on manque de terrain", a-t-il également précisé –, soit la CCSB penche pour la construction d'un nouveau site.
La troisième option semble être privilégiée par le président, le bâtiment de Fleurie n'ayant actuellement plus d'accueil, et ce depuis plusieurs années pour des raisons de sécurité. "Pour l'équilibre du territoire, sur le secteur Nord, c'est mieux de garder une gendarmerie à Fleurie qui sera de plein exercice surtout", a-t-il complété.
Ce projet de nouveau bâtiment à Fleurie qui semble donc se dessiner sera étudié en 2024 et devra ensuite être soumis à la gendarmerie du Rhône. Les coûts, les subventions ou encore la durée des bails des gendarmeries du secteur sont d'autres points qui ont été évoqués durant ce débat d'orientation budgétaire à Belleville au sujet des gendarmeries.
Comme l'a présenté la vice-présidente Lucile Da Silva, "le budget annexe risque un déséquilibre structurel à l'avenir du fait du coût du loyer actuel, une logique de subvention en réalisé moins bénéfique que prévu, les surcoûts des travaux et la non-prise en compte des frais de gestion."