Le FC Villefranche, à cette allure-là, une seule victoire en sept journées de championnat, ne gênera pas grand monde dans sa poule. C'est un triste constat qui vient s'ajouter aux précédents. Le FCVB est dans les temps d'un relégables et manque de beaucoup d'ingrédients pour redresser sa situation. Dans le rayon "carences", l'absence de révolte continue de suivre les Caladois. Dans les tribunes du stade Balmont, samedi dernier, à La Duchère, c'est un condensé de toutes ses insuffisances qui a sauté aux yeux de tous les observateurs. Le 4-0 sonne lourd et dit l'essentiel : le FCVB n'a pas les mêmes armes que ses adversaires du moment, que ce soit La Duchère ou les autres. Reversés dans la poule sud, bien après avoir conclu leur recrutement, les Caladois affichaient dès cet été un déficit dans la roublardise et le vice qui dans ce championnat sont des viatiques pour rester debout.
En attendant Dedola
Les recrues ne pèsent pas beaucoup dans des secteurs qui pourraient amener le déséquilibre, les couloirs, et à trop miser sur leur avant-centre, Bah, les Caladois en sont devenus prévisibles dans leurs mouvements, dans leur préparation. Pourtant, le trident Bouras-Jasse-Dumas se démène, mais tout autour le manque de percussion semble rédhibitoire. Pourtant, sur le banc, l'entraîneur N'Dzana reste fidèle à son fonctionnement en n'hésitant jamais à puiser dans son banc un peu de jeunesse ou de spontanéité. Mais pour l'instant c'est un peu lettre-morte de ce côté-ci également. Des raisons d'espérer ? La hargne d'un Jasse au milieu peut servir d'exemple. Les retours de suspension ou de blessure (Soudain, Bugnet) dans quelques semaines peuvent contribuer à redonner un peu de vie aux couloirs. Reste aussi à croire que les débuts de Dedola apporteront un peu plus d'imagination offensivement. Ça fait beaucoup. Mais N'Dzana et son staff le savent depuis le début : rien ne sera facile cette saison pour le FCVB, éliminé en coupe de France et qui retrouvera son public le 18 octobre pour un autre derby, face à Saint-Priest. Déjà important.
Chasselay, pour sa part, a ramené un peu d'espoir à Rodez au bout d'un long périple (0-0). Là aussi, peu de bonnes ondes offensives mais du courage pour ne pas flancher. A Rodez, Jaccard a sauvé les meubles au moins une bonne dizaine de fois. Et donner un peu d'air à MDA qui peu à peu prend ses marques dans le championnat sans toutefois se débarrasser de la guigne (Giuly et Traoré se sont blessés à Rodez, Govou l'était avant, Khabat a été exclu trois minutes après son entrée en jeu…). Bref, les rentrées des anciens pros requalifiés amateurs (Courtois un peu plus tard, Esparza et Perrin dès le prochain match), sont une aubaine pour Stéphane Santini, l'entraîneur chasselois, qui remet le collier ce dimanche en coupe de France au FC Lyon (HR) au péage du 5e tour de la coupe de France. Le FCVB avait payé très cher au tour précédent ce nivellement des valeurs par le bas. C'est le sens de cette épreuve : il ne faut pas prendre de haut les supposés petits. Sous peine de vertige. Facile à écrire…
Ralph Neplaz
Correspondant local de presse
Football/CFA - Des déboires et des espoirs
A ne plus savoir quoi en penser.
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