Une défaite logique, deux buts à zéro, mais qui à aucun moment ne doit faire rougir les seize heureux bellevillois inscrits sur la feuille de match. A y analyser de plus près, on éprouve même quelques regrets, ceux d’avoir vu une équipe de Belleville trop respectueuse d’Istres qui, forcément, n’en demandait pas tant. Ce constat vaut particulièrement pour la première période des bellevillois, trop timorés et gênés par le pressing haut imposé par les provençaux. Bien que Rabir Bettiche ait ratissé bon nombres de ballons au milieu de terrain, l’équipe de Ligue 2 a presque souvent trouvé les décalages suffisants pour se créer des occasions. Des espaces libres qu’ils ont tenté de concrétiser par des frappes lointaines. Fettouhi, par deux fois (5e et 27e), et Akrour (34e et 35e) ont donné du travail à David Geoffray qui, n’a rien pu faire sur la frappe déviée de Tardieu des 25 mètres (1-0). Auparavant, les istréens ont eut la possibilité sur coups de pieds arrêtés d’ouvrir le score ou d’enfoncer le clou.
Seul manquait un brin de folie
Les blancs d’un soir ont donc souffert sans pour autant faire injures à ses convictions dans le jeu. Malgré le pressing constant voulu par José Pasqualetti, les hommes de Pierre Chavrondier ont tenté tant bien que mal de se relancer au sol et par l’arrière, Bryan Juan en tête. Une fois le décalage trouvé, Samuel Da Costa, souvent esseulé sur son côté gauche, a été l’un des bellevillois à créer le danger. D’ailleurs sur l’un de ses coup-francs, Marasco n’a pu cadrer une belle opportunité d’égaliser suite à un cafouillage dans la surface d’Istres (30e).
Au retour des vestiaires, Belleville est reparti au combat avec d’autres intentions, bien vite perturbés par le second but d’Istres, œuvre de Nassim Akrour, reprenant seul et de près, une première tête de Niangbo détournée par David Geoffray (60e). A ce moment là, les espoirs de qualification paraissent fortement compromis même si Joevin Marasco, sur une volé dévissée et Samuel Da Costa sur un coup-franc direct ont poursuivi leur travail de sape, sans pour autant trouvé l’ouverture. Le rêve a donc pris fin. Et même si l’addition aurait pu être plus salée, Belleville n’a pourtant pas démérité. Bien au contraire. Malgré la supériorité tactique, technique et physique des joueurs d’Istres, il a manqué quelques petits détails, et surtout un brin de folie qui auraient pu, pourquoi pas, faire la différence. Mais voilà, le charme de la Coupe de France est tellement beau et cruel à la fois…
David Duvernay
Football/Coupe de France - Belleville Saint-Jean-d'Ardières?: si proche et si loin...
La belle aventure de l'UFBSJA en Coupe de France s'est donc terminée face à Istres.
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