Comme souvent, quand un joueur, en reprise, s'écroule si vite, on redoute le pire. Vendredi dernier, le match entre Le Mans et Le FCVB était lancé depuis 13 minutes, lorsque le temps s'est arrêté soudainement pour les Caladois sur la pelouse du stade Marie Marvingt. Tous se sont dirigés vers leur coéquipier, Quentin Martin, à terre, sans opposition, et qui sortira quelques instants après, en s'appuyant sur le pied droit, l'autre étant en souffrance. La possibilité d'une rupture du tendon d'Achille, à gauche cette fois-ci, sera très vite évoquée. Un diagnostic que le club caladois a confirmé ce lundi, après examens, dans un communiqué où les soutiens affleurent évidemment en direction d'un élément très apprécié du vestiaire du coach Della Maggiore. Au lendemain de sa blessure, ce samedi, Quentin Martin, le piston droit dont la polyvalence aurait pu être d'une grande aide aux siens embarqués dans l'opération "maintien" en National, accusait le coup, moralement, ce qui peut se comprendre, mais avait déjà l'esprit philosophe, pour les nouveaux mois de rééducation qui sont devant lui, encore : "C'est la vie, on se relèvera encore, en trouvant le bonheur ailleurs", nous-a-t-il répondu à l'instant de donner de ses nouvelles, ce week-end, pour parler d'autre-chose que de ballon...
"C'est la vie, on se relèvera encore"
Sa saison terminée, les dirigeants caladois, le président Philippe Terrier, n'envisageaient pas, ce lundi soir, de nouvelle recrue, sachant que Rémi Bonenfant, l'autre piston actuellement en phase de reprise, sera bientôt disponible. Signe de son importance dans le vestiaire du FCVB, la blessure de Quentin Martin a touché beaucoup de ses coéquipiers, dont Maxime Blanc : "Ce qui lui est arrivé est terrible. Depuis huit mois il se bagarrait pour revenir plus fort encore. C'est d'une grande tristesse. On pense à lui, très fort", a souligné le numéro 10 caladois. Voilà une raison de plus pour aller le chercher le maintien, une mission qui se poursuivra ce vendredi soir face au Red Star, à Armand-Chouffet. Il est des blessures qui provoquent, parfois, un sursaut collectif, l'envie de se battre davantage pour les absents.
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse.