Samedi 1er avril, à Chasselay, au stade Ludovic Giuly, 23ème journée du championnat de France de National 2 Groupe D, Grand Ouest Association Lyonnaise bat Trélissac FC 5-1 (2-1). Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Gaël Gratianne. Buts pour Goal FC: Raspentino (1ère), Socka (34e, 46e, 74e), Guilavogui (84e); Ngassaki (39e) pour Trélissac. Avertissements : Reale (73e) au Goal FC; Leriche (55e) à Trélissac. Composition du GOAL FC : Philippon – Meynadier, Camelo, Kouadio, Senzemba – Reale, Dufau (Touil, 51e), Le Maitre – Goncalves (Odru, 73e), Raspentino (Coly, 80e), Socka (Guilavogui, 80e). Entraîneur : Fabien Pujo.
C'est le genre de rencontre qui donne des ailes, parfois, à une équipe dans le doute ou pour le moins à la recherche d'une dynamique nouvelle pour revoir un printemps plus joyeux. Après avoir cumulé trois revers à la suite face à Andrézieux (2-0), Bourges (0-1) et Romorantin (2-1) – ce qui n'était jamais arrivé jusqu'ici -, le Goal FC a remis les pendules à l'heure de ses ambitions de montée en National, à sept journées de la fin. Et de fort belle manière, comme disent certains anciens… Il faut dire que les circonstances du jour, ont été largement favorables aux hommes de Fabien Pujo, revenus à ce 4-3-3 équilibré où chacun connait si bien sa partition. Le catalogue d'un jour de grâce, ou presque. Une ouverture du score précoce – la tête de Raspentino sur un centre du passeur Goncalves, dès l'engagement (1ère, 1-0) –, un guide technique au milieu (Enzo Reale) qui sait temporiser ou accélérer à bon escient, et un attaquant excentré, Loïc Socka qui sort LE match le plus accompli depuis son arrivée au club avec un triplé et des différences considérables tout au long d'une partie où il aura quand même eu des espaces comme rarement une défense de ce championnat peut lui offrir …
Raspentino, 11ème réalisation au compteur
De maîtrise, le Goal FC n'en a pas manqué, nourrissant ses temps forts d'un réalisme constant, signe d'un collectif retrouvé, après avoir vécu une fin d'hiver souffreteuse. Un scénario rêvé où tout le monde, offensivement, s'en est donné à cœur joie. Par quoi ou par qui commencer ? Honneur au buteur Raspentino, signant sa onzième réalisation, probablement le but le plus rapide de sa longue carrière (1-0, 1ère). Ensuite, il faut souligner la complicité du duo d'excentrés, Goncalves et Socka. Le premier nommé retrouve des jambes de feu, au bon moment, quand tout va compter pour le sprint final. Une réussite folle. Il a commencé par servir Raspentino sur son premier ballon touché pour ouvir la marque (1ère). Puis il a remis ça, là encore sur son premier ballon touché à l'entame de la seconde période en un rush gagnant pour trouver Socka, inspiré pour le 3-1, (46e). Un match plein pour l'ex-Toulonnais, donc.
Quand Socka Danse !
Puis dans ce festival offensif, Socka aura déployé ses grandes ailes, sans interruption ou presque pendant ses 80 minutes de présence sur le terrain. Du répit pour son équipe. Quand il le fallait. On songe à cette présence au second poteau pour le 2-0 où en amont, tout avait été intelligent : le corner de Reale joué vite, la déviation premier poteau de Raspentino (2-0, 34e). C'était un moment du match où Trélissac, obligé d'être à l'initiative, dès le début, avait tout tenté, avec beaucoup de mouvement devant et l'idée de gêner ardemment la première relance chasseloise, ce que la réduction du score par Ngassaki est venue étayer peu avant la pause (2-1, 39e). Socka, marquera finalement son plus beau but sur une relance manquée de Marques, l'attaquant chasselois traversant la moitié du terrain pour fixer et venir battre Navaux, tranquillement, avec cette manière clinique de conclure, ce qu'on ne lui connaissait pas jusqu'ici (74e, 4-1).
La fête pour tous
Enfin, tout le monde aura été à la fête, les entrants dans la danse ajoutant un peu plus de joie à cette démonstration collective, à l'instar de ce numéro dans la surface de Coly pour trouver Guilavogui, lucide à la la fermeture de la marque à 5-1 (84e) ! Ou encore ce dibale de Meynadier, polyvalent, derrière, au milieu, vivant dans l'aile droite et capable de toujours saisir sa chance. Un gars apprécié par son coach Fabien Pujo. Pas un titulaire en puissance mais un joueur qui jamais ne déçoit. Cela donne une victoire qui tombe à point nommé pour revenir à deux longueurs des Herbiers, tenus en échec par Andrézieux, la veille (1-1). A sept journées de la fin, rien n'est donc joué pour la montée. L'odeur d'un printemps plus heureux est peut-être revenue...
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse.
