Pouvez-vous nous parler du chemin que vous avez déjà parcouru ?
"J’ai débuté à Liergues à l’âge de 6 ans, où j’ai fait trois saisons. C’était une très bonne époque et j’en garde de très bons souvenirs. Puis j’ai rejoint Villefranche, où je suis resté jusqu’à mes 13 ans. Là-bas j’ai découvert une autre ambiance. Mais on gagnait tous nos matches et ça a participé à faire de nous une équipe vraiment soudée. Puis enfin je suis parti à l’OL après une détection. Ils m’ont appelé à la fin d’un tournoi en me disant que je pouvais intégrer le club. Je me suis retrouvé à signer ma licence à 13 ans et à avoir entraînement tous les jours. Mon arrivée là-bas a changé beaucoup de choses."
Comment s’est passé cette saison avec votre premier contrat pro à la clé ?
"J’ai eu une saison difficile, où j’ai peu joué, je rentrais peut-être pas dans les plans de jeu. Mais mon entraîneur me disait qu’il fallait que je continue. A l’entraînement j’étais toujours présent, j’ai toujours bossé, et finalement, après avoir joué quatre matches en CFA, l’entraîneur m’a prévenu fin avril que j’allais signer pro. C’était un rêve de gamin, et je pense qu’il va falloir que je reprenne la saison pour vraiment réaliser. Tout le monde me félicite, mais je ne me rends pas encore compte de ce qu’il m’arrive."
Quels sont les objectifs à atteindre maintenant ?
"J’espère pouvoir un jour jouer au haut niveau. Et pour cela il va falloir que je gagne du temps de jeu, que je joue le plus de matches possible. Je sais que dans le foot rien n’est figé, que ça peut évoluer d’un jour à l’autre. Après mon rêve ce serait l’Angleterre, mais on n’en est pas là. Mais je vais quand même tout donner pour en faire mon métier. Si j’ai signé c’est que j’y crois !"
Aurélien Sperandio
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Un parcours ascensionnel dont il nous parle à quelques jours de la reprise de l'entraînement.
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