AccueilACTUALITESViticultureFootball/Coupe de France/FCVB-GF38 : La marche était trop haute

Football/Coupe de France/FCVB-GF38 : La marche était trop haute

Devant à la pause, le FCVB s'est fait dépasser en seconde période par des Grenoblois plus réalistes pour accéder au 8e tour de la Coupe de France (2-1).
En ouvrant le score, assez tôt, M'Buyi a dessiné l'espoir pour les Caladois. Mais Grenoble a mieux fini.
FRANCK CHAPOLARD - En ouvrant le score, assez tôt, M'Buyi a dessiné l'espoir pour les Caladois. Mais Grenoble a mieux fini.

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Vendredi 17 novembre, 7e tour de la Coupe de France. A Villefranche-sur-Saône, au stade Armand-Chouffet, Grenoble Foot 38 bat FC Villefranche-Beaujolais 2-1 (0-1). Environ 2200 spectateurs. Arbitre : M. Romain Delpech. Buts : M'Buyi (6e) pour le FCVB; Meïssa Ba (55e), Joseph (90e) pour Grenoble .

Composition du FCVB : Péan – Dekoke (capitaine), Moussadek, Henry – Abanda (Bonenfant, 64e), Bendaoud (M'Balla, 90e), Sergio, Da Silva, Benaïssa – M'Buyi (Sidibé, 64e), Bichet (Mai, 46e). Entraîneur : Romain Revelli.

Grenoble Foot 38 : Maubleu – Pasquiez, Nestor, Monfray, Mendy – Rigo, Benet, Sylvestre – Meïssa Ba (Kpolo, 81e), Sbaï (Joseph, 71e), Thio (Jeno, 81e). Entraîneur : Vincent Hognon.

Au moins ils se seront battus avec leurs armes du moment. Cette manière de résister en jouant tous les coups qui se sont présentés à eux, tout en étant sur la brèche derrière, à chaque assaut d'un GF38 qui leur a donc montré ce qu'est une formation du haut de tableau de Ligue 2 : savoir attendre son heure pour plier une affaire au début si mal engagée. Mais la marche était trop haute pour ce FCVB-là, amputé d'éléments trop essentiels dans chaque ligne. Que faire quand il manque au staff de Romain Revelli, son avant-centre Ba, ses milieux créatifs Louzif-Blanc, son piston le plus offensif, Kouadio ? De la bravoure, quand bien même cela aura été insuffisant, au bout, avec ce espoir éteint sur le gong encore, d'atteindre la séance des tirs au but, là où peut-être la science dans cet exercice, du portier Péan aurait été un atout. Les Caladois ne doivent pas s'en vouloir, ce soir, car Grenoble, sans non plus sortir sa meilleure prestation de la saison, a fait le job. Simplement ça.

Pourtant, quand l'entrant Lenny Joseph, à la limite du hors-jeu, est venu battre Péan (1-2, 90e), de près, sur une ouverture du latéral Mendy, le sort des Caladois était loin d'être scellé, par cette conclusion aussi cruelle, un peu comme à Rouen (1-1), une semaine plus tôt en National. Parce qu'il n'y a pas eu non plus un gouffre entre Villefranche et Grenoble, peut-être un petit déficit technique dans les zones clés, ces 25 derniers mètres où la vitesse et la justesse des Isérois – les attaquants-excentrés, Thio et Sbaï en premier lieu - a été une constante de leur jeu, beaucoup plus parlante.

La bonne entame caladoise

Là où on aurait pensé que les Caladois seraient moins en verve, au milieu, a été la clé de voute d'une entame réussie pour le FCVB, cependant. Ainsi, la vista de Sergio, qui avait vu l'appel de M'Buyi avant de recevoir le ballon d'Abanda, en une touche, a cassé toutes les lignes iséroises pour servir l'attaquant caladois à l'enchainement parfait devant Maubleu, sans trembler dans la surface, dans un angle peu ouvert (1-0, 6e). De là, le scénario de ce 7e tour de Coupe de France, n'a guère dévié d'une route prévisible.

Grenoble est tombé dans la possession, presque par surprise alors que Thio, et son premier essai terminé dans le petit filet, sur un premier mouvement initial des Grenoblois avait dessiné une domination devenue, plus tard, stérile (5e). Villefranche a existé dans la transition, comme un plan de départ pas si saugrenu, finalement.

Ainsi Bichet sur un renversement de Benaïssa, écrasant sa frappe (11e), a tenu la petite étincelle de vie offensive qui aurait pu donner plus, en tenant compte des cartouches d'en face, plus nombreuses, lors des trente premières minutes. On notera cette double alerte pour le FCVB : la frappe de Rigo repoussée par Péan sur une perte de Da Silva près de sa surface, puis dans la foulée Meïssa Ba étant tout près de l'égalisation mais Moussadek sauvait la maison caladoise, sur sa ligne (13e).

Sergio, le bon retour

Il y a eu, en sus, la spontanéité de Benet, boxée par Péan (21e), alors qu'Abanda, le piston droit de ce soir, côté beaujolais, avait du mal à contenir Thio côté gauche, de loin le plus incisif des attaquants isérois. Villefranche serrait les rangs, et comptait un peu sur la chance du moins huppé en Coupe, pour ne pas craquer, avec Sergio, le trait-d'union, au milieu. Il y a eu le feu, souvent dans la surface de Péan, comme Mendy au slalom heureux, manquant de peu le cadre (37e).

Le dos rond en seconde période, malgré tout

Peu après la pause, faire le dos rond, la recette caladoise du moment, a connu une suite plus ou moins favorable lorsqu'une brèche se présentait : M'Buyi à la frappe dévissée (47e), Bendaoud sans doute surpris d'être en bonne posture pour vraiment inquiéter Maubleu (52e). De nouveau, la possession iséroise se déploierait. La bascule qui s’immisce lentement, surement. Sbaï lancait Meïssa Ba, propre dans sa prise de balle, excentré, l'ancien attaquant du Red Star attirait la réussite de son côté pour mettre Péan en difficultés dans ses appuis, et dévier le ballon dans sa cage (1-1, 55e).

Ce n'était pas un mérite immense pour ce GF38, d'exploiter un coup du sort si grand. Mais cela disait surtout le sens, plus aiguisé, des petites situations grenobloises qui changeraient tout, au final, surtout que Sbaï manquerait sa reprise après un centre de Thio au bout d'une course folle (66e), déjà la balle du 2-1, certes manquée, mais déjà le signe de ce qui arriverait, ensuite. Le coup-franc de Benet, sur la tête de Nestor, à deux pinces à linges de la lucarne de Péan, était une nouvelle illustration du danger qui s'approchait (74e), jumelée à la frappe de Thio butant sur Péan (76e).

L'exploit caladois n'aura été aperçu que partiellement, durant ce temps-là : Mai en pivotant, frôlait la cage de Maubleu, dans un rare siège des buts isérois (78e). La fin du parcours caladois en Coupe de France, portée par le buteur Joseph était cruelle, donc quand tomberait la 90ème minute. La marche était un peu trop haute pour ce FCVB-là, au courage indéniable mais au second souffle coupé. Rendez-vous dans une semaine, face au Mans, à Armand-Chouffet encore, pour espérer revoir la lumière, en National, après quatre matches dans le dur. Sans aucun succès.

Ralph NEPLAZ

Correspondant local de presse.

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