Cela ressemble à un début d'histoire presque au beau fixe, pour un FC Villefranche-Beaujolais nouveau, dans tous les compartiments. L'heure de la sortie ultime, une semaine avant de mettre le pied dans ce National au sol jonché de pièges que les Caladois vont devoir arpenter avec les plus grands espoirs, dans un édifice collectif renouvelé de fond en comble, de l'arrière vers l'avant, avec comme guide sur le banc Romain Revelli. Jusqu'ici, la phase de préparation a délivré quelques premiers signes qui poussent à l'enthousiasme quand bien même tout reste à reconstruire.
Quatre succès sont venus étayer ces débuts collectifs : 2-1 contre Marignane-Gignac et Le Puy, 3-1 face à Andrézieux puis 3-0 aux dépens de Mâcon, récemment alors que le début de la campagne de préparation avait été marqué par un revers encourageant face à l'AJ Auxerre (3-2).
Être à la hauteur d'une saison au vertige plus grand encore
Villefranche aura donc trouvé le chemin des filets à chaque fois, ce qui dit une direction offensive comme le principe de base du nouveau groupe qui regorge de talents : le gardien Péan, le piston gauche Benaissa, les défenseurs Kouadio-Moussadek-Dekoke, les milieux Bendaoud-Louzif pour ne citer qu'eux.
Où en est le puzzle du staff caladois ? C'est le moment de s'y pencher ce soir, à Armand-Chouffet (19h30, entrée gratuite), face à une N2, l'attelage Thonon-Evoan-Grand Genève FC drivé par l'ancien attaquant de l'OL Bryan Bergougnoux désormais passé sur un banc de coach.
Il y aura forcément quelques déficits athlétiques entre les deux formations, puisque les hauts-savoyards ne sont que dans la troisième semaine de préparation alors que le FCVB est à J-7 de son entrée en compétition à Nancy. Là, il s'agira avant tout de réglages, et d'éviter les pépins de dernière minute. Pour être à la hauteur de ce qui va suivre : une saison à 34 journées d'un National encore plus vertigineux que le précédent.
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse.