AccueilACTUALITESViticultureFootball/National/Romain Revelli : "Ce n'est jamais le même match "

Football/National/Romain Revelli : "Ce n'est jamais le même match "

Focus sur le rendez-vous fortement redouté à Niort ce vendredi, le coach du FCVB reste vigilant en ce début de saison dense et intense.
Football/National/Romain Revelli : "Ce n'est jamais le même match "
FRANCK CHAPOLARD

ACTUALITESViticulture Publié le ,

Dans la grande machine à laver du National. Déjà la 3ème journée de championnat ce vendredi soir à Niort, un nom du foot français, relégué de Ligue 2, donc candidat au retour à cet étage. Romain Revelli, connaisseur de ce contexte redouté chez des Chamois Niortais en quête de rebond après le revers encaissé à Châteauroux (2-0), est le coach d'un FCVB qui veut surtout rester sur des axes de progression bien définis, collectivement. Comme il l'a rappelé ce midi en conférence de presse.

Après la victoire contre Cholet (2-1), vous aviez prévu de revenir sur certaines choses vues pendant ce match, de façon plus prononcée avec votre groupe. A quoi a pu ressembler ce début de semaine ?

"Le résultat contre Cholet était bon mais il y aura toujours des petites choses à rectifier après chaque match comme cela avait été le cas quand on est revenus de Nancy (1-1). Ce sont des axes de travail pour garder la confiance. Niort ce sera un tout autre match. Cholet, ça restera quand même une partie où l'adversaire a joué pour l'emporter et a ouvert le jeu. Niort, ce sera sans doute tout autre chose. Chaque match a son histoire. Gardons en tête la bonne animation offensive qui a été la nôtre vendredi mais attention car la suite ce sera à l'extérieur. A Nancy on s'était fait contrer, contre Cholet on a pris un but casquette. Il faut arrêter d'être menés au score. Dans la semaine de préparation, il s'agit de préserver les points forts et gommer les points faibles, question d'équilibre. Contre Cholet, il y a quand même eu une grosse chaleur. Ça reste très particulier, cette semaine encore. C'est dur. On s'entraîne le matin, on multiplie les points d'eau. Ce n'est pas simple pour les joueurs."

Au niveau des recrues, est-ce que vous vous laisser une option, en cours de saison, et dans quel secteur ?

"On avait dit que l'on partirait sur un groupe de 19 joueurs de champ en plus de notre défenseur Rémi Bonenfant, et trois gardiens. Sur le secteur défensif, on doit être vigilant, surtout que l'on a que des joueurs polyvalents. Ça va vite, en cas de problème dans ce secteur, des suspendus, des blessés. En termes de nombre, c'est dans ce domaine qu'il y a une réflexion. Mais il n'y a pas d'urgence. Le groupe vit bien pour le moment."

Vendredi soir, vos joueurs ont fini le match très fatigués, beaucoup étaient à terre. Y'a-t-il eu un réajustement dans vos séances cette semaine ?

"Déjà que les joueurs finissent terre, c'est l'histoire de ce match contre Cholet où on a été menés, comme à Nancy d'ailleurs. On dit toujours que l'on fait une préparation de six semaines mais tu t'aperçois que la septième et huitième semaine, tu n'as pas encore trop de blessés, et tu mets une charge de travail plus conséquente. Les matchs sont durs. C'est le début de championnat, il n'y a pas de rythme, il fait très chaud. La compétition ça reste le point fort de la semaine. Et mes collègues et moi, je ne suis pas tout seul, on cherche à affiner notre travail durant ces semaines. Il ne faut pas perdre l'intensité, c'est toujours une histoire de dosage."

"Le danger pour un coach, c'est qu'après une performance correcte, on garde le même onze de départ alors qu'il faut toujours apporter des petits changements. Ça tient en éveil les joueurs"

Vous avez, jusqu'ici, reconduit la même association en attaque (M'Buyi-Ba). Où en est votre réflexion dans ce secteur ?

"Il y a un joueur qui est essentiel, même s'il n'est pas sûr de repartir à tous les matchs, c'est Idrissa Ba. Il est complet, un point d'appuis important. Il fixe, joue avec son corps mais reste quand même mobile. Autour, tu as envie de lui associer un joueur de course. Avoir Claudy (M'Buyi) Josse (Gromat) ou Oumar Sidibé (en phase reprise), ça me plait parce que ce sont des joueurs qui vont avaler des espaces. Aujourd'hui, si Claudy a débuté, ce sont plus des sensations sur ses performances de début de saison. On ne peut pas changer à tous les matchs. Maxime (Blanc) peut aussi dépanner en attaque même si j'aime bien le voir plus bas. Je compte sur tout le monde."

Dans ce secteur, des changements peuvent toujours arriver pour démarrer à Niort ?

"Oui. Le danger pour un coach, c'est qu'après une performance correcte, on garde le même onze de départ alors qu'il faut toujours apporter des petits changements. Ça tient en éveil les joueurs. Ce n'est jamais le même match. Je me force à repartir d'une page blanche pour ne pas verser dans la facilité."

Un mot sur votre futur adversaire Niortais ?

"A l'image de Montpellier qui avait souffert à une époque, c'est un club qui s'en sort toujours grâce à son centre de formation. Niort a un coach que je respecte beaucoup (Philippe Hinschberger). Il fait toujours bien jouer ses équipes. Ça va être très dur chez eux. Il faut toujours se méfier d'une équipe qui vient de perdre (2-0 à Châteauroux). Ils seront dans la réaction. Ce sera un autre match que Cholet. Il faudra contrôler leur gros potentiel offensif, jouer notre jeu, sans se faire contrer."

Propos recueillis par Ralph NEPLAZ

Correspondant local de presse.

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