"Nous n'avons pas le choix, il faut reconstruire la ville sur la ville, a souligné Bernard Perrut, le territoire communal est restreint?; nous avons choisi dans ce projet une restructuration globale et progressive, en maîtrisant le foncier et en n'ayant procédé, jusqu'à présent, à aucune expropriation."
Les grandes lignes du projet ont été rappelées par les différents intervenants, dont Bruno Dumétier, l'architecte urbaniste choisi par l'aménageur, la SERL (Société d'équipement du Rhône et de Lyon) : mixité des logements entre immeubles, maisons groupées, habitat social ou en accession à la propriété, résidence pour les seniors, construction d'équipements publics et privés dont le fameux multiplexe... La ville a également rappelé son intention de briguer le label national d'éco-quartier sur le projet.
L'objectif également est d'étirer le centre-ville à l'est de la voie ferrée en proposant commerces et entreprises de services au sein des futures constructions, garantissant ainsi une animation du futur centre de vie, mais aussi un parc public de plus d'un hectare, dont la végétation rayonnera sur les futures voiries jusque vers l'extérieur de la zone concernée.
Les questions de la salle à l'issue de la présentation étaient nombreuses et témoignaient de l'inquiétude des riverains, qui ne sont pas rassurés par les annonces qui pourtant leur ont déjà été faites, notamment en raison des différences entre les plans qui leur ont déjà été montrés et ceux présentés ce lundi soir. Frédéric Vrai, vice-président de l'association de riverains Mise en Quarantaine, lors de son intervention, n'a pas manqué de souligner "enfin une dimension humaine dans ce projet". Chacun y est allé ensuite de ses propres préoccupations concernant sa propriété aux limites du projet et du risque d'impact sur la réelle emprise des travaux et restructurations. C'est donc au cas par cas que les élus et représentants de la SERL ont répondu. Une certitude : la ville conserve la maîtrise du projet dans son évolution, en accord et en concertation avec les habitants, mais également sur les implantations d'activités à venir sur le site.
Si chacun est ressorti de la réunion rassuré, des doutes subsistent. "Cela fait trois ans et demi que l'on demande d'avoir des réponses, rappelait Frédéric Vrai, on est en droit d'en avoir. Le maire s'est engagé sur plusieurs points ce soir, il va falloir qu'il tienne ses engagements." Une bonne nouvelle toutefois pour les amoureux du patrimoine industriel caladois : les murs de l'usine Marduel, qui doit être démolie pendant l'hiver, pourront être conservés, témoignant de l'histoire caladoise passée.
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Futur éco-quartier de la Quarantaine : débat agité et doutes des habitants
Lundi soir, la salle du conseil municipal était bien petite, devant l'affluence du public venu découvrir le projet d'éco-quartier de la Quarantaine, ou pour les plus avertis qui souhaitaient entendre les derniers développements du dossier.
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