AccueilACTUALITESViticultureInterdit de paraître à Anse, il y brandit un pistolet pour récupérer 200 €

Interdit de paraître à Anse, il y brandit un pistolet pour récupérer 200 €

Âgé de 22 ans, le jeune homme a commis de nouvelles infractions dès sa sortie du centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône, après un séjour de 33 mois.
L'individu avait brandi un pistolet d'alarme pour récupérer une somme d'argent.
© hippopx - L'individu avait brandi un pistolet d'alarme pour récupérer une somme d'argent.

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Lors de sa précédente condamnation, il lui avait été interdit de paraître à Anse. C’est pourtant ce qu’il s’est empressé de faire, le 4 septembre dernier, pour tenter de récupérer la somme de 200 € qu’une connaissance lui devait.

Il lui a fixé un rendez-vous et est arrivé dans le quartier où beaucoup de monde le connaît, en brandissant un pistolet d’alarme. Il a aussitôt suscité une certaine panique parmi les jeunes.

"Barrez-vous, il va vous tirer dessus", a hurlé l’un d’entre eux, à l’intention des passants. Un témoin a alors alerté les gendarmes qui ont arrêté le jeune homme excité, avant même qu’il ait rencontré son débiteur.

Sans ressources, après 33 mois de détention

À la barre du tribunal où il a répondu, le 8 septembre, du port du pistolet et du couteau lors de son interpellation, ainsi que de la violation de l’interdiction de paraître à Anse et de l’usage, en récidive, de résine de cannabis, le jeune homme a confirmé les faits reprochés.

"Je me suis retrouvé sans ressources, après 33 mois de détention. J’avais pris contact avec la personne qui me devait 200 € et j’avais, pour l’effrayer, emprunté un pistolet d’alarme à des gamins rencontrés en chemin. J’ai été interpellé avant même de la rencontrer. Je ne me suis rendu coupable d’aucune violence ou menace".

Le prévenu a reconnu que la sortie "sèche" de prison l’avait désemparé. "Je n’avais pas pu bénéficier d’une quelconque préparation à cette nouvelle situation, en raison de mon mauvais comportement en détention". Principalement élevé par ses grands-parents, l’intéressé a un passé pénal lourd à supporter : 40 condamnations, dont la première a été prononcée dès 2019 par le juge des enfants, puis ont suivi, un cambriolage, l’usage de stupéfiants et en 2021, la condamnation à dix-huit mois ferme pour trafic de stupéfiants.

Huit mois ferme en semi-liberté

"J’ai besoin d’être aidé", a-t-il exprimé, en forme de conclusion de l’instruction du dossier, avant que son avocate plaide la nécessité de soins psychologiques.

Le jeune homme a été condamné à une peine d’emprisonnement de huit mois, dont deux mois avec sursis probatoire et exécution provisoire aménageable ab initio sous la forme d’une semi-liberté. Il devra suivre des soins et trouver du travail. Il a interdiction de posséder une arme et de paraître à Anse.

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