Nombreux étaient les Chapellois et les autres présents dans la salle du Pressoir, venus assister à la reconstitution de la rencontre de 1981 entre Jules Chauvet (1907-1989), considéré comme "le père" du mouvement des vins naturels, et Hans Ulrich Kesselring, viticulteur de Suisse alémanique et œnologue, séduit par les idées de Jules Chauvet. Ce dernier, vigneron, négociant-éleveur à La Chapelle-de-Guinchay, par ailleurs œnologue et dégustateur hors pair, avait aussi une formation de chimiste.
"Le vin, c’est l’association de plusieurs éléments"
Il était partisan d’un vin naturel, avec le minimum d’apports externes, notant l’importance du labour, regrettant qu’à l’époque le Beaujolais cherchait surtout à produire en quantité. "Ce qui intéresse les gens du Beaujolais, c‘est le rendement", disait-il. Quelques citations illustrent sa pensée : "le vin, c’est l’association de plusieurs éléments, le cépage, le sol, le climat, les soins apportés à la vigne et la vinification", ou encore "il faut des vins reflet du sol".
Les échanges ont également porté sur le parcours de Jules Chauvet, la dégustation, les accords mets-vins. Le spectacle était conçu par Vincent Lebègue, interprété par Bernard Cupillard et Vincent Lebègue, avec la participation de Sophie Renauld. La soirée s’est terminée par des échanges d’idées autour du vin et des dégustations avec des vignerons. Ce spectacle sera joué à Vézelay le 23 juillet (La Scène Faramine).