Parmi ces œuvres la composition surréaliste de René-Maria Burlet, construite selon la triade terre-homme-ciel, un arc-en-ciel enlaçant une figure christique au centre du tableau, l'arc-en-ciel étant pour l'artiste "la palette la plus naturelle existant dans le ciel" ; l'œuvre est empreinte de spiritualité, constituant un support de méditation. Membre du groupe Témoignage fortement influencé par le cubisme, René-Maria Burlet expose régulièrement au salon d'automne de Lyon et est également spécialiste de la décoration de tissus, travaillant pour les ateliers de soierie Vernaison. Les liens existants entre les supports sont omniprésents dans l'exposition et leur multiplicité également. Le musée présente ainsi de nombreuses photographies de Théodore Blanc et Antoine Demilly. Leurs aspects de Lyon, prestigieuse séries de fascicules, exploitent la richesse de l'héliogravure avec une subtilité de tons, de nuances et d'estompe. Les images restituent le regard qu'ont porté les deux hommes sur des scènes de vie lyonnaise, une vie ballottée entre les deux fleuves, décrivant les quais de Saône, les ponts du Rhône, les quartiers de Saint-Jean, Bellecour, Terreaux ou Croix-Rousse. Des prises de vue audacieuses ou des compositions mettant la lumière au centre de l'image.
Exposition jusqu'au 10 février au musée Dini, place Faubert. Renseignements au 04 74 68 33 70. Le musée rouvrira ses portes le 2 janvier.