La Quinzaine de l’entrepreneuriat en Beaujolais se déroulait du 14 au 25 novembre, avec la chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Beaujolais.
Différents ateliers y ont été organisés sur divers thèmes, depuis la création ou la reprise d’une structure à son indispensable présence en ligne et la sécurisation des données, en passant par l’accompagnement spécialisé, commercial, juridique ou financier. Un programme complet, conçu par les experts de la CCI, afin de "faire le plein d’infos utiles pour se lancer, structurer ses premiers pas et ses premières années".
Dix clefs pour entreprendre
Parmi les rendez-vous, mardi 15 novembre, la CCI a réuni des porteurs de projets pour leur donner "dix clefs pour entreprendre".
Il s’agissait pour cette session de définir les différentes étapes de la construction d’un projet : s’assurer de l’adéquation entre l’homme et de son souhait, identifier son cadre réglementaire, réaliser une étude commerciale (comment vendre, à quel prix ?), une étude financière (sollicitation des banques, choix des partenaires), définir un cadre juridique (SA, SARL, auto-entrepreneur), sans négliger le cadre social ou fiscal avec son expert-comptable.
Un vaste sujet qui méritait de nombreuses analyses face à des questions concernant une très grande variété de projets.
Une grande diversité d’ambitions
Lors de cette session, il y avait autant d’auditeurs que de types de projets à réaliser. Des candidats de tous âges, également.
Parmi ceux-ci, Corine Lagrange, à ce jour employée dans une société d’assurance mais qui, parallèlement, suit une formation depuis un an et demi et pour encore une année la destinant à devenir, pour son propre compte, professionnelle en auriculothérapie, acuponcture et réflexologie plantaire. Une totale remise en cause.

M. et Mme Mulsant, de Pommiers, désirent, eux, mettre en œuvre un espace d’accueil pour les entreprises, un local hébergeant des séminaires ainsi que des chambres d’hôtes. Tous ont exprimé leur satisfaction envers cette formation, "véritable fil d’Ariane afin de ne rien négliger dans la préparation de leur avenir professionnel".
Quant au formateur, Sylvain Berthet, qui anime environ dix-huit sessions de ce type chaque année, il indique qu’à l’issue de la crise sanitaire, "nombre de personnes ont eu envie de changer de vie en créant leur entreprise et que, même si tous les projets n’aboutissent pas ou ne perdurent pas, toutes les mentalités ont changé, car se sont imprégnées de l’esprit entrepreneurial".