La commune de Misérieux s’est engagée auprès de la gendarmerie et a signé, vendredi 10 février dans les locaux de la mairie, la convention de participation citoyenne dont l'objectif est de lutter contre les cambriolages et les incivilités. Le lieutenant-colonel Anthony Jacquet a présenté ce dispositif en précisant qu’il ne remplace pas le 17 qui fonctionne toujours.
Qu’est-ce que la participation citoyenne ?
"Les référents, personnes volontaires et vigilantes, signalent les évènements suspects aux autorités compétentes. Ils ne se substituent pas aux forces de sécurité. Ce dispositif est fondé sur la solidarité de voisinage et la prévention. Le référent de quartier désigné par ses pairs transmet au maire et aux forces de sécurité les informations sur des présences suspectes ou agissements douteux, ce qui permet de mettre en place des contrôles orientés ou des services de surveillance générale."
Qui sont les acteurs et pour quels objectifs ?
"Ce dispositif est articulé autour de trois composantes importantes : les services de sécurité avec l’appui des autorités administratives et judiciaires, le maire de la commune, partenaire incontournable qui organise les réunions publiques d’information, et la population qui désigne les référents lors de ces réunions. Les objectifs sont clairs, rassurer et protéger la population, resserrer les liens sociaux et renforcer le tissu relationnel entre les habitants d’un même quartier, améliorer la réactivité des forces de sécurité et constituer une chaîne d’alerte entre le référent et les acteurs de la sécurité. Enfin, ce dispositif déjà mis en place dans quelques communes, dont Jassans-Riottier et Reyrieux dans la région, met en évidence une baisse de la délinquance."
