AccueilACTUALITESEconomieLa multinationale Sterigenics veut fermer son site du Beaujolais

La multinationale Sterigenics veut fermer son site du Beaujolais

C'est un nouveau coup dur pour l'économie et l'emploi dans la région.

ACTUALITESEconomie Publié le ,

Sterigenics, entreprise installée dans la zone industrielle de Lossburg à Anse, vient d'annoncer à ses salariés la fermeture du site installé de longue date en Beaujolais. Sterigenics emploie une vingtaine de personnes, dont dix-sept en CDI, et se présente comme le leader mondial en matière de stérilisation des matériels à usage médical (voir encadré). "Cette nouvelle a été un coup de massue, même si rétrospectivement certains signes pouvaient nous laisser penser au pire", délivre Salim Ghelab, représentant du personnel et délégué syndical FO. "L'activité et la rentabilité existent, contrairement à ce qui est mis en avant pour expliquer la fermeture. Mon sentiment personnel, c'est que tout n'a pas été fait pour retenir des clients importants à Anse", souligne le délégué du personnel. "Ce qui était jusqu'à aujourd'hui stérilisé à Anse pour des entreprises basées à Belleville, dans la région lyonnaise ou grenobloise, commence à être envoyé en Belgique. C'est un non-sens économique, social et écologique." Hartmann, pourtant implanté à moins de trente kilomètres au nord, ferait partie du lot. "Mais les décisions reviennent à GTCR, un fonds de pension américain qui possède Sterigenics, bien loin de nous", grimace Salim Ghelab. L'histoire de Sterigenics Anse constituerait un nouvel avatar lié à la mondialisation à en croire le délégué syndical. L'appel aux politiques Face à cette situation, une partie des salariés se montre résignée, tandis que d'autres sont bien décidés à se battre pour sauver leurs emplois. "Si on ne se bat pas, c'est perdu d'avance. C'est une décision injuste ! Par ailleurs, on ne croit pas à la volonté réelle de M. Meyers, le dirigeant européen du groupe, de trouver un repreneur", assure le représentant du personnel. Un expert-comptable a été mandaté par les salariés afin de faire précisément la lumière sur la situation financière de l'entreprise. Les salariés appellent également les politiques locaux à soutenir leur action. "Nous avons rencontré M. Pomeret, le maire d'Anse, qui nous a prêté une oreille attentive. Nous avons également rencontré le député Bernard Perrut, notamment pour examiner comment alerter le Ministère du redressement productif d'Arnaud Montebourg", détaille M. Ghelab. Le député UMP a indiqué au Patriote avoir fait remonter l'information, souhaitant que tout soit fait pour éviter la fermeture d'un site programmée d'ici à la fin de l'hiver. Le temps presse. Julien Verchère

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