Née en 1995, Marjorie Besson a grandi à Marcy et vit aujourd’hui avec son conjoint skipper àCogny. Elle vient de fonder sa petite entreprise (unipersonnelle) Muchas tralala, autour d’un concept original et festif : une photocabine ambulante pour les événements qui prend vie sous le nom fun de Muchas Tralala !
Après des études de communication (licence Info com et master en communication des organisations), Marjorie Besson avait l’objectif de toucher les milieux culturels et évènementiels qu’elle affectionne.
Une opportunité d’emploi en agence sur Lyon pendant cinq ans lui fait découvrir la stratégie globale de marque sur un poste de chargée de production audiovisuelle, tout en restant impliquée dans des festivals de la région : Le Chant des pierres, Woodstower, Reperkusound qui lui font garder ce lien avec le réseau culturel.
Courant 2022, à la croisée de ses parcours pro et perso, va émerger le projet de photocabine itinérante (ou photobooth) Muchas tralala, pour aboutir à son lancement en octobre dernier et son inauguration fin avril à la cave du Père Manu (Denicé).
"J’avais envie d’un projet à taille humaine, responsable, où je pouvais mesurer l’impact, avoir de la créativité, de la liberté et j’étais aussi en recherche de sens. Muchas tralala évoque l’ironie, la joie (c’est un vrai mot dans le dictionnaire) et la consonnance espagnole "muchas" (beaucoup) donne l’entrain. Le concept, c’est vraiment d’apporter de la joie aux gens qui, eux, rapportent un souvenir photo d’un événement familial, amical ou culturel marquant".
Un fonctionnement intuitif
Cinéphile, Marjorie a des références comme Amélie Poulain et a toujours été fan du photomaton. "Il en existe un argentique à Berlin et la capture d’un instant reste pour moi une madeleine de Proust", confie-t-elle. Sachant que les bornes photo ont fleuri depuis quelques années à des prix imbattables, ses réflexions la font se recentrer sur la création d’une expérience différente !
De là, vient l’idée de créer une cabine photo qui se déplace et le format de la caravane. Une fois repéré un modèle vintage de 1982 en très bon état, il restait à la restaurer. "Nous l’avons désossée et pris quatre à cinq mois pour les travaux et la déco, l’équipant d’une banquette et habillant la borne photo en bois.
Le fonctionnement reste très intuitif, avec un écran tactile pour déclencher et un retour immédiat. J’utilise un appareil photo reflex, de qualité pro et une imprimante thermique ultra rapide (tirage en quinze secondes sur papier). Je mets à disposition une panoplie d’accessoires (chapeaux, lunettes, …) et amène un décor salon de jardin rétro", explique la jeune entrepreneuse, qui reste présente durant la prestation (minimum 3 heures avec l’installation).
Pour les particuliers et les entreprises
Le concept, plutôt ludique, prend et crée de joyeux moments lors des prises de vue. De fait, il s’adresse à un public hétérogène, à l’occasion de tout rassemblement de personnes ayant le désir d’en garder un souvenir.
Particuliers pour les fêtes de famille (mariage, anniversaire, baptême…) mais au-delà de cet usage évident, la cible professionnelle est également visée. Séminaires d’entreprise, inauguration d’un lieu, anniversaire de société, tous types d’évènements privés.
Enfin, le grand public sur les événements d’envergure comme les festivals, résidences ou tout autre temps fort (marathon, valorisation culturelle ou territoriale d’un organisme…). Deux tarifs sont pratiqués sous forme de forfait (à partir de 580 € la demi-journée et 680 € la soirée – sur devis pour les entreprises) comprenant une bobine de 800 formats bandelette ou 400 formats carte postale de photos, personnalisés aux couleurs de l’évènement.
Muchas tralala intervient sur le Beaujolais-Lyonnais, avec supplément pour le transport s’il est plus distant. Un concept encore peu développé en France (concurrence sur Bordeaux, Avignon, en Savoie), à retrouver sur les réseaux sociaux.