Le député Alexandre Portier est venu le 3 mars dernier à la rencontre des parents d'élèves mobilisés pour éviter la fermeture de la classe du RPI de Saint Christophe-Trades dans ce dernier village.
Cette classe accueille neuf élèves aujourd'hui, du CE1 au CM2 et leur nombre sera identique à la rentrée 2023. Il devrait toutefois augmenter les années suivantes : dix élèves en septembre 2024, et quatorze élèves en 2025, selon la démographie scolaire.
Malgré les efforts de tous et ces perspectives, le directeur académique a décidé de fermer la classe de Trades à la rentrée 2024, mais à la rentrée 2024 seulement, parce que "Monsieur le maire de Deux-Grosnes a sollicité un report d'une année de la fermeture de l'école de Trades afin d'organiser la répartition des élèves sur les écoles voisines, leur transport ainsi que la garderie et la restauration scolaire" et qu'il a décidé de répondre favorablement à cette demande, selon les termes du courrier qu'il a adressé au conseiller régional Bernard Perrut le 17 mars dernier.

Le ministre a "assuré qu'il étudierait avec attention la situation"
Cette fermeture est, pour le député Alexandre Portier, le drame du village : "Les écoles qui ferment ne réouvrent jamais, mais les villages qui sont morts, eux, le sont durablement", a-t-il dit au ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse Pap Ndiaye en le questionnant à l'Assemblée nationale, dans le cadre des questions d'actualité au gouvernement le 21 mars dernier, sur la carte scolaire qui se dessine pour la prochaine rentrée et les fermetures de classes envisagées.
Il a tenu à cette occasion à défendre l’école de Trades, "une école où des générations entières de familles se sont succédées" et "le ministre Pap Ndiaye a assuré qu’il étudierait avec attention la situation", selon le député.
Avoir été entendu par ce dernier, c'est une grande satisfaction pour les parents d'élèves, qui restent mobilisés au sein de l'association des parents d'élèves et continuent à conduire des actions pour "leur" école.