Comme chaque année, les rencontres du cinéma francophone vont proposer leur lot de découvertes du travail de réalisateurs connus ou moins connus, mais dont la qualité est saluée par la critique. Le bal sera ouvert cette année par le dernier film de Jean-Pierre Améris, "L'Homme qui rit", adapté de l'ouvrage éponyme de Victor Hugo. Gwynplaine, enfant enlevé et défiguré par des trafiquants, est recueilli, en compagnie d'une orpheline, Déa, par Ursus (interprété par Gérard Depardieu) et connaîtra une gloire relative dans le théâtre ambulant jusqu'à son arrivée dans la capitale où son passé lui sera révélé par l'homme qui lui a marqué le visage d'un large sourire formé par deux cicatrices indélébiles. Rattrapé par ses obligations, il en délaissera les deux seules personnes qui ont compté dans sa vie, Ursus et Déa et qu'il ne pourra jamais rejoindre. Dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler celle des films de Tim Burton, Jean-Pierre Améris parvient à décrire les affres d'une société qui, se basant sur l'apparence, préfère rire de ce qu'elle trouve laid pour ne pas trop se regarder en face et délivre un message à la fois politique et social, comme l'avait fait Victor Hugo en son temps. Ce film, qui sera projeté en avant-première dès le 5?novembre, avant même sa sortie nationale, devrait attirer un large public.
Les 17es rencontres du cinéma francophone commencent lundi
Nouveautés, films venus d'ailleurs...
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