L'association n'en est pas à son coup d'essai : après l'Arménie et le Mexique, sa section cuisines et contes d'outre France a donc jeté l'ancre à Sao Paulo et plus généralement le Brésil. Les participants pouvaient soit endosser le rôle de marmiton convive et participer à la confection des repas locaux - salgadinhos, feijoada, brigadeiros - qu'ils dégustaient ensuite le soir ou simplement participer à la soirée.
Alexandre Trindade, Ternandais d’adoption originaire du Brésil, a donné ses couleurs à cet évènement de par le choix des recettes, du concert en fin de soirée et - partie la plus étonnante pour l’assistance - avec la capoeira. Cet art brésilien, né parmi les esclaves africains exploités dans les plantations, mêle lutte et combat, qui sont à l'origine "camouflés" au milieu de mouvements acrobatiques, presque dansés, le tout pratiqué en musique et au rythme de chansons, dans une ronde (roda) formée par l'ensemble des joueurs et des musiciens.
L’instrument emblématique de la capoeira est le berimbau, arc musical composé d’un bâton de bois, d’un filin métallique et d’une calebasse. La capoeira a ceci de spécial que les joueurs jouent l’un avec l’autre, et non l’un contre l’autre, en faisant preuve d’agilité, de souplesse et, ingrédient clé, de malice, le but étant de surprendre son partenaire de jeu. Tous les convives ont pu partir pour un temps au Brésil sans faire les milliers de kilomètres. Les Amis du vieux Ternand feront un retour plus terre à terre le 15 avril, avec l'édition printanière de Kifekoi.
