Ce sont des sujets bien souvent source de tensions, ceux de la chasse et du partage de la nature. Que ce soit pour des raisons écologiques ou de sécurité. Dans son discours d'ouverture du banquet de la chasse, Luc Vaganay, le président de la société de chasse de Létra, a donc rappelé l'importance de communiquer. "Nous devons faire attention à la façon dont on se comporte les uns avec les autres" a-t-il déclaré.
La Fédération nationale des chasseurs semble concernée par le problème de sécurité à la chasse, en faisant de ce point une priorité. Sur le secteur de Létra, "avant chaque battues, les consignes sont répétées" assure le président de la société qui n'a connu aucun souci de sécurité. Concernant les problématiques environnementales, chasse et écologie "ne sont pas incompatibles" a déclaré Luc Vaganay. Un livre de mythologie à la main, il lit un passage dans lequel est inscrit "Athéna, déesse de la chasse et protectrice des animaux" avant de signaler qu'à l'époque de la mythologie grecque, protéger les animaux et chasser n'étaient pas opposés.
Dresser un état de la faune sauvage
Devant les 120 personnes présentes au banquet, Luc Vagagnay a dressé un bilan des prélèvements effectués depuis le début de la saison. Concernant le gros gibier, ce sont 26 sangliers et 26 chevreuils qui ont été prélevés, "un très beau résultat". Pour le petit gibier les chiffres sont de 24 lièvres, 99 faisans, 55 perdrix grises, 14 perdrix rouges, 2 cailles, 46 bécasses et 19 alouettes.
Des opérations d'observations nocturnes de la faune sauvage ont été menées à la mi-février. Elles ont permis de noter une petite baisse du cheptel de lièvres qui s'établi à environ 35 sur la commune. Le nombre de renards a baissé à sept cette année (ils étaient 33 l'an passé) "c'est un comportement inexplicable" a détaillé Luc Vaganay.
