Alors que le soleil était à son zénith, dardant fort ses rayons brûlants, Thierry Musy et Hervé Franchet s’activaient autour des deux sangliers mis à la broche.
Levés à l’aube, ils avaient préparé la braise dès 5 h du matin dans le barbecue géant, pour pouvoir mettre les cochons sauvages au feu à 7 h 30. S’ensuivrait ensuite une cuisson lente qui assurerait à la viande moelleux à cœur et peau bien croustillante et parfumée.
Esprit de convivialité et de partage
Avec 55 membres, dont 80 % habitent le village ou en sont originaires, la société de chasse de Marchampt compte douze autres actionnaires venant des alentours, de la vallée d’Azergues et du bas Beaujolais, avec Lyon pour limite.
L'objectif initial de cette rencontre, lancée en 2017, était de rassembler le plus de gens possible de la commune dans un esprit de convivialité et de partage. Une soixantaine de convives étaient ainsi attendus, accompagnés d’une dizaine d’enfants, dont Philippe Georges, maire de la commune et son épouse, ainsi que son prédécesseur Claude Dupon, tandis que Lucette, sa femme, officiait à la cuisson des frites et aux entrées.
Un exemple de ses engagements pour la commune où elle est secrétaire de plusieurs associations. Le menu comportait une tranche de terrine et de pâté de tête, de sanglier rôti et de frites, une portion de crottin de vache et une tarte aux pommes, le tout fait maison ou issu du circuit local. Le dessert venait de chez Gras à Saint-Didier-sur-Beaujeu et le pain cuit au feu de bois était fourni par Fleur de Bise, boulangère à Marchampt. Un temps apéritif, où une moderne "cervoise" a précédé les vins du terroir, rosés, blancs et rouges, a précédé le repas avant de passer à table vers les 14 h, quand le sanglier était à point.