Noir et Blanc est son nom d’artiste. Bellevillois de naissance, toujours très attaché à sa ville de bord de Saône, elle le lui rend bien et l’accueille tout le mois de février dans le cadre des expositions provisoires du hall de la mairie.
Autodidacte, Michel Tribollet a toujours été attiré par l’art, du graphisme au dessin en passant par la peinture et, depuis l’école maternelle, il en a travaillé les différentes techniques au fil de l’âge et de ses apprentissages. Crayon, plume, fusain, aquarelle, pyrogravure, etc. avant de se fixer sur ce qu’il affectionne le plus, la peinture à l’huile.
Des sujets éclectiques
Ses choix de sujets sont éclectiques : portraits, tranche de vies et scènes de la rue. Des sujets pour lesquels il se plait à réaliser des clairs-obscurs, souvent relevés d’une touche subtile de couleur, pour éclairer la toile et lui donner vie. Celle des personnages omniprésents, quoique solitaires, nous faisant remonter dans le passé, celui des vieux films en noir et blanc ou assez intemporels pour qu’en demeure juste une singulière nostalgie, née de pavés luisants de pluie, d’un parapluie qui protège autant qu’il isole, d’un reflet entre ombre et lumière…
Le style interpelle autant qu’il plaît. Michel Tribollet expose aussi bien dans le Rhône que dans l’Ain, la Saône-et-Loire et l’Isère. Et il travaille aussi sur commande, notamment pour des portraits.
Longtemps à travailler comme graphiste, à créer entre autres des étiquettes de vin, il met à profit sa retraite pour se consacrer pleinement à sa passion de la peinture, l’art étant pour lui une véritable addiction.