Alors que la maintenance 2023 se poursuit à la centrale nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas dans l'Ain, le site vient d'être retenu par Emmanuel Macron pour accueillir deux réacteurs nouvelle génération, les EPR2.
La décision a été prise mercredi 19 juillet lors d'un conseil de politique nucléaire. Le site du Bugey vient s'ajouter aux centrales de Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord), qui accueilleront les deux premières paires d'EPR2.
La centrale nucléaire du Bugey plutôt que celle du Tricastin
Dans son communiqué, l'Elysée indique que la décision de retenir la centrale du Bugey a été prise "avec l'appui des élus du territoire". Alors qu'EDF prévoit le lancement des travaux à Penly en 2025 pour une mise en service en 2035, le site du Bugey devrait être fonctionnel vers 2042.
Une annonce qui a réjouit le président du Départemet de l'Ain, Jean Deguerry : "C’est une formidable perspective pour notre économie départementale. En effet, l’implantation des EPR2 va amplifier le développement économique du territoire, la centrale générant à ce jour plus de 2 000 emplois directs, des centaines d’emplois pour les entreprises prestataires ainsi que des marchés pour les entreprises locales."
Cette annonce permet de conclure la première phase du programme de construction d'EPR2, la localisation des six premiers réacteurs nouvelle génération étant actée.
Un autre site en Auvergne-Rhône-Alpes était candidat à l'accueil des EPR2 : la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme où "les études techniques et les analyses se poursuivront" malgré tout, en vue d'accueillir de futurs réacteurs.