Bernard et Agnès Striffling, parents d'Albane Moulin-Fournier enlevée le 19 février dans le Nord-Cameroun avec ses quatre enfants, son mari et son beau-frère, ont, Dieu merci, beaucoup d'amis.
Et c'est un bel élan de solidarité qui est en train de se manifester. En cette période de taille où les vignes ne peuvent attendre, les bonnes volontés défilent chez eux : "Moi, je peux donner un coup de main mercredi, moi je peux venir jeudi…", entend-on depuis quelques jours.
Lundi, c'est un groupe de volontaires de Régnié-Durette qui est venu offrir un après-midi de soutien. Mardi, c'est un groupe "multi-crus" (nos photos) qui a manifesté sa solidarité : morgon, moulin-à-vent, fleurie, régnié étaient représentés, ce qui suppose tout un travail de mobilisation et d'organisation.
Une aide et un symbole
Il semble donc qu'on s'oriente vers une régularité des manifestations de sympathie et d'encouragement autour d'une famille éprouvée. Celle-ci a sans doute besoin de constance dans le réconfort aussi longtemps que les chers disparus ne seront pas de retour, sains et saufs.
Aider aux travaux de tous les jours constitue un bon témoignage d'amitié, presqu'un symbole, celui de la vie qui continue et avec elle, l'espoir.
Daniel Bas
Ccorrespondant local de presse
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Otages du Cameroun : autour de la famille, la solidarité se met en place
Il n'y a sans doute pas de remède pour adoucir l'attente et l'angoisse éprouvée depuis près de trois semaines par toute une famille.
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