AccueilVILLEFRANCHEÇa bouge dans l'aggloPlus de deux tonnes de déchets alimentaires collectées par l'Agglo

Plus de deux tonnes de déchets alimentaires collectées par l'Agglo

Depuis début janvier, l'Agglo de Villefranche mène une expérimentation avec plusieurs points d'apport volontaires disséminés à Limas et Villefranche.
Les élus et responsables du projet ont organisé une animation mercredi 25 janvier.
© CAVBS - Les élus et responsables du projet ont organisé une animation mercredi 25 janvier.

VILLEFRANCHEÇa bouge dans l'agglo Publié le ,

Il y avait les bacs jaune, bleu et vert. Il y aura peut-être bientôt de façon tout aussi durable et ancrée dans les habitudes le conteneur marron. Depuis le début du mois de janvier, la Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône (CAVBS) teste l'apport volontaire de déchets alimentaires.

Une expérimentation qui a fait l'objet d'une animation, mercredi 25 janvier à Villefranche, rue François Giraud. C'est là que le vice-président délégué à la collecte, au traitement et à la valorisation des déchets, Jean-Charles Perrin, avait invité la presse et les habitants à faire un premier point d'étape sur cette opération.

"La communauté d'agglomération est l'une des toutes premières intercommunalités dans le Rhône à lancer cette expérimentation grandeur nature" rappelle l'Agglo. Une expérimentation qui, pour l'instant, se base sur le volontariat. "L'objectif est d'anticiper la généralisation du tri à la source des biodéchets à partir du 1er janvier 2024 qui concernera aussi bien les ménages, les professionnels, les collectivités et administrations", ajoute-t-on au sein de la CAVBS.

Des bornes qui débordent de succès

Pour ce faire, la collectivité a disséminé quinze points d'apport volontaire dans plusieurs rues "test" à Limas et Villefranche, sur un secteur réunissant 4 500 habitants. Des riverains qui, en début de mois, ont été rencontrés par des ambassadeurs du tri en porte-à-porte.

Ces derniers leur ont remis un kit de pré-tri, à l'intérieur duquel ils pouvaient trouver des sacs kraft, un bio seau, un livret de consignes et un visuel de rappel sur les déchets alimentaires qui sont acceptés. "Les équipes ont eu de très bon retours des habitants et l'objectif de nombre de foyers équipés en porte à porte a été dépassé, explique la CAVBS. 66,7 % des foyers sont ainsi équipés d'un kit de tri (soit 1 267 kits distribués), c'est-à-dire mieux que l'objectif initial de 60 %."

Les abris bacs, eux, ont été installés en ce début d'année. Il y a eu deux collectes effectuées par semaine face à la forte mobilisation des habitants qui, selon l'Agglo, "semblent avoir bien assimilé les consignes". La qualité du tri serait "excellente" puisque moins de cinq erreurs auraient été répertoriées dans une majorité des bornes.

Une preuve de leur succès ? Certains bacs débordaient le lundi, forçant ainsi la collectivité à effectuer un suivi plus précis à l'avenir pour adapter les futurs passages aux usages observés. Et en termes de chiffres, ce sont jusqu'ici 2,1 tonnes de déchets alimentaires, destinés au compost, qui ont pu être collectées.

Portée par le Sytraival et l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'expérimentation est amenée à durer un an pour continuer à "tester le dispositif grandeur nature". Un point de repère existe déjà puisque l'association des Alchimistes, spécialisée dans le tri et la valorisation des biodéchets, transforme déjà à Vénissieux ce qu'elle collecte sur une plateforme de compostage.

Trois objectifs environnementaux et économiques

À l'heure où les politiques publiques doivent faire évoluer les pratiques et les mentalités pour encourager le réemploi et l'économie circulaire dans une logique environnementale et économique, cette expérimentation doit permettre de remplir trois objectifs que l'Agglo rappelle. Tout d'abord la réduction des ordures ménagères.

"Les biodéchets représentent un tiers de nos poubelles, soit 62 kilos par an et par habitant, précise-t-elle. Grâce à la collecte séparée, ils ne seront plus incinérés mais compostés". Le compostage, justement, c'est le deuxième objectif. Pour cela, l'association des Alchimistes utilisera le produit obtenu pour fabriquer du compost à destination des agriculteurs de la région.

Enfin, sur le plan agronomique, ces ressources organiques pourront servir à nourrir les sols et à "améliorer la fertilité en régénérant les terres, en retenant l'eau dans le sol, contribuant ainsi au développement des plantes".

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