Un conseil municipal de Salles-Arbuissonnas sans débats sous cette mandature n'en serait pas vraiment un. Et un projet datant de plusieurs années a de nouveau marqué des divergences entre le maire, Stéphane Parizot, et son équipe municipal, jeudi 1er juin, lors de la séance du mois.
En l’occurrence, il s’agit d’un projet qui date de plusieurs années et qui aurait été évoqué à plusieurs reprises lors du mandat précédent, à savoir celui de la façade de l’immeuble appartenant à la municipalité et qui abrite un salon de coiffure place des écoles.
Il conviendrait, selon le maire, de rénover cette façade et de mettre en place un accès pour personnes à mobilité réduite (PMR) afin de se mettre en conformité avec les textes réglementaires et éviter tout recours envers la municipalité en cas d’incident. Ces travaux, dont le montant est estimé par l’éventuel maître d’œuvre à 67 000 € est, au vu de sa capacité financière, finançable par la municipalité.
Le maire fustige la "procrastination" de son conseil
Les conseillers municipaux étaient donc invités lors de cette soirée à s’exprimer sur leur intention de réaliser ces travaux… ce qu’ils ont décliné en repoussant leur décision dans l’attente de la réalisation du projet d’aménagement du centre bourg et de la confirmation de la présence ou non de réseaux de fluides ou électriques.
Attitude "incompréhensible" pour Stéphane Parizot qui n’y voit pas de lien, et qui promet de revenir sur ce projet en fustigeant au passage les conseillers semblant souffrir, d’après lui, de "procrastination". Ambiance…
Il a d'ailleurs profité de l’occasion pour demander aux membres de son équipe de "dégager du temps" dans le cadre de la réalisation du "plan guide" qui devrait fixer les enjeux et le coût du réaménagement du centre du village (salle des fêtes, plan de circulation, stationnement, mise en valeur du patrimoine…).
Un spectacle médiéval envisagé
Autre point à l’ordre du jour, l’inscription, en compagnie de 108 autres communes, de la Fédération des sites clunisiens au patrimoine mondial de l’UNESCO. Grégory Guillarme, premier adjoint et intervenant sur ce thème, a proposé, de manière à conforter cette candidature, de créer un "spectacle médiéval" présentant des animations avec chevaux, armures, décors etc...
Une date est même envisagée, à savoir le 9 juin 2024. "Il faut faire vivre cette candidature", a-t-il insisté. D’un coût estimé à plus de 6 000 €, ce projet est susceptible de donner lieu à une délibération positive des conseillers.