Ces faits englobent les agressions, les coups et blessures volontaires, les vols avec violences, les atteintes sexuelles et les vols à main armée, etc. "Les coups et blessures représentent la majorité de ces faits, soit 60 % (180 faits), ils se commettent le plus souvent dans la sphère familiale, soit 80?% des 60?% précités", délivre le capitaine Raymond. Sur la même période, entre le 1er janvier et le 31 juillet, il a été relevé 294 faits en 2012 et 225 en 2011. Les gendarmes ont aussi fait le constat qu'un tiers des interventions dites à caractère social correspondent à des histoires familiales : cela peut être une dispute, un coup de poing, des voisins qui ont peur que des querelles tournent à la violence. Cela se passe souvent le week-end. "Tout ce qui ne relève pas du pénal pourra être traité par une coordinatrice sociale qui tient des permanences entre autres à Belleville et Neuville", note le capitaine Raymond. "Il peut s'agir par exemple d'absentéisme scolaire, de très mauvaises conditions d'hygiène dans certaines familles et de toutes informations recueillies lors de nos interventions", ajoute le capitaine Jacques. Toujours sur la zone gendarmerie, le nombre de cambriolages dans les résidences principales et secondaires s'élève à 227?faits pour la période comprise entre janvier et fin juillet 2013, contre 206 faits en 2012 et 233 en 2011. "50?% sont commis dans le Val de Saône, délivre le capitaine Raymond. Ils sont commis principalement en journée et sont le fait de gens de passage." La gendarmerie a fait de la lutte contre le cambriolage une priorité. Cette démarche nécessite une collaboration pérenne de tous les acteurs concernés à tous les échelons (population, élus, administrations et collectivités territoriales) font-ils savoir. "J'insiste sur la vigilance citoyenne, fait remarquer le capitaine Raymond. Appeler le 17 dès qu'un habitant remarque un comportement suspect constitue un acte de civisme."
Laurence Chopart