Du nom de l’ancien secrétaire d’état à la défense et actuel maire de Toulon, la mission Falco, confiée à l’élu du Var par le président de la République, vise, selon l’intéressé, à "mieux fédérer les différents acteurs de la sécurité civile en ayant une approche plus globale et à moderniser le système pour faire face aux risques majeurs qui nous attendent, incendies, inondations, risques industriels ou avalanches".
Présent dans l’assemblée, Alexandre Portier, député, a tenu à souligner "la confiance de la population envers les soldats du feu, servie par le maillage des structures de secours, la qualité de leur formation et de leurs interventions". Et Bernard Fialaire, sénateur du Rhône, de "saluer leur engagement face aux manifestations actuelles dans le cadre le la lutte contre la réforme des retraites".
La formation des sapeurs-pompiers volontaires discutée
Présidée par le colonel Nicolas Marillet, directeur du SDIS 74, en présence du lieutenant-colonel Franck Hamoneau, président du l’UDSP 74 et du lieutenant-colonel Jean Paul Bosland - premier pompier volontaire à être élu à la tête de la Fédération nationale - cette séance a rapidement abordé quelques sujets majeurs dans le cadre des propositions envisagées par la commission Falco au nombre desquelles figure la formation des sapeurs-pompiers volontaires.
"Nous avons tendance, au moment où le nombre des interventions relatives aux secours à la personne est en hausse constante, à vouloir professionnaliser nos personnels volontaires. Ne serait-il pas plus judicieux d’envisager des formations plus courtes et simplifiées pour être plus rapidement disponibles et accomplir des gestes d’urgence ?", s’interrogeait Nicolas Marillet.
Un participant présent n’a pas, quant à lui, manqué de fustiger les exigences différentes et la non reconnaissance des formations effectuées dans différents SDIS, contraignant les personnels à ré effectuer des cycles complets d’acquisitions de compétences.
L’implication des élus et de la population
L’organisation des secours relève en partie des missions des maires, selon Jean-Paul Bosland, car ils sont "les premiers concernés en cas de catastrophes dans leurs communes". De fait, ils sont en charge, en autres, de l’élaboration, de la révision et de la réalisation des plans communaux de sauvegarde.
Ce qui suppose un inventaire exhaustif des risques encourus et des moyens que la commune peut mettre en œuvre face aux conséquences prévisibles (matériel, hébergement d’urgence, etc.). Il convient, en outre, de pouvoir disposer de citoyens formés, appuis indispensables au bon déroulé des opérations.
En conclusion, Christophe Guilloteau, président du conseil départemental et vice-président du SDMIS, a pris la parole pour rappeler, "l’impérieuse nécessité de la présence de sapeurs-pompiers sur nos territoires, sans qui rien ne serait possible". Notamment "face à un niveau d’activité qui risque de dépasser nos capacités, par exemple en matière de carences ambulancières", appuyait Nicolas Marillet