AccueilACTUALITESCultureSylvie Carlier quitte le musée Paul Dini de Villefranche pour Paris

Sylvie Carlier quitte le musée Paul Dini de Villefranche pour Paris

Après dix-neuf années à la tête du musée caladois, Sylvie Carlier va prendre de nouvelles fonctions de conservatrice des collections du musée Marmottan Monet à Paris.
Après dix-neuf années à la tête du musée Paul-Dini de Villefranche, Sylvie Carlier vogue vers des horizons parisiens.
© Fabrice PETIT - Après dix-neuf années à la tête du musée Paul-Dini de Villefranche, Sylvie Carlier vogue vers des horizons parisiens.

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Une page d'histoire va se tourner pour le musée Paul Dini. Une page d'histoire qui s'est écrite durant dix-neuf années, pendant lesquelles la notoriété du musée s'est assise sur le plan national. Sylvie Carlier, la conservatrice des lieux, va changer d'horizon et s'envoler de la Calade vers Paris et le musée Marmottan Monet, dont elle va prendre la responsabilité des collections.

Elle était arrivée à Villefranche en octobre 2003, en provenance du musée de Brou à Bourg-en-Bresse, dont elle avait assuré l'intérim de la direction durant cinq mois. "J'avais mené le commissariat d'exposition, dirigé des travaux de restauration, explique Sylvie Carlier. Le poste s'est ouvert à Villefranche ; le musée venait de recevoir le label musée de France, et avait l'obligation de recruter un conservateur".

"J'ai réussi àconstruire un dialogue entre le collectionneur et les élus"

Dès son arrivée, Sylvie Carlier a noué des partenariats avec des institutions publiques, des collectionneurs, accroissant ainsi le réseaux des prêteurs d'œuvres. De bonnes relations avec la presse nationale se sont également installées, permettant d'augmenter la réputation du musée au-delà de la région.

"J'ai également contribué à enrichir le regard d'un collectionneur sur ce qu'est l'histoire de la peinture et l'art en général, son goût qui vient s'inscrire dans le parcours d'un musée. En 20 ans, j'ai pu développer des sujets, des artistes, les mettre en avant dans des contextes parfois complexes, mais aussi à construire un dialogue entre le collectionneur et les élus, en proposant d'autres regards que celui d'un seul collectionneur. Il est essentiel car il nourrit la collection, mais le travail scientifique permet de faire connaître ce musée come un lieu qui s'interroge sur la place de ces artistes sans être régionaliste".

L'équipe du musée s'est étoffée, avec le recrutement d'un adjoint, la création d'un service des publics et construire une politique culturelle autour d'axes de la collection. "Nos recherches ont été publiées avec environ 25 catalogues, faisant connaître notre travail auprès de la presse, des prêteurs. Une caution scientifique qui laisse une trace".

Quand on lui demande ses plus belles réussites, elle pense immédiatement à l'exposition Truphémus, mais aussi celle sur Emilie Charmy. Et les actions en direction du public, comme l'artobus. "C'était une idée de mon équipe, je leur ai fait confiance et le public nous l'a rendu".

C'est maintenant à Paris qu'elle va poursuivre sa carrière, se rapprochant ainsi de sa famille située dans le nord de la France. Une nouvelle aventure dans laquelle elle va pouvoir faire jouer ses compétences sur un plan national, avec un musée qui dépend de l'Académie des Beaux-Arts.

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