Dans nos colonnes du jeudi 22 juin 2023 en page 22, l'adjoint au maire de Chessy-les-Mines, André Denoyelle, avait critiqué l'augmentation tarifaire du Syndicat mixte d'assainissement de la Pray (Smap). Son président, Guy Flamand, élu de Lozanne, a souhaité faire une mise au point sur le rapport de gestion qui a été présenté lors du comité syndical du 19 juin dont voici la teneur :
"Ce rapport a mis en évidence que les montants de redevance d’assainissement collectif ne couvrent plus les dépenses de fonctionnement du syndicat. Le déficit structurel qui s’est creusé irrémédiablement depuis 2019 a plusieurs origines : une augmentation des dépenses des charges d’exploitation du marché Suez et les impacts du programme d’investissement (amortissements, dette) puisque le syndicat a dû investir pour augmenter la capacité de la station d’épuration, d’une part. D’autre part, une diminution sensible des recettes de la participation pour le financement de l’assainissement collectif (PAC) et de la redevance assainissement directement corrélée à la diminution des consommations d’eau potable est enregistrée. Aussi afin de résorber les déficits, de dégager une capacité à investir plus conséquente, d’anticiper l’évolution des charges 2024, le comité syndical réuni le 19 juin dernier a décidé d’augmenter le tarif de la redevance d’assainissement collectif à 2,30 euros HT/m3 à compter du 1er juillet 2023, de mettre en place un abonnement annuel de 30 euros HT et de fixer le tarif de la PAC à 3 000 euros par unité de logement. Le recouvrement de la PAC sera exigible à compter de la date du raccordement effectif de la construction au réseau public. À titre d’exemple, pour un foyer consommant 100 m3 par an, l’augmentation annuelle totale sera de 72 euros HT (42 euros de redevance plus 30 euros d’abonnement) soit 6 euros HT par mois. À noter : un retour à l’équilibre des finances du syndicat permettra de réajuster ces nouveaux tarifs. Conscient de l’impact important sur les budgets des ménages, le président tient à expliquer, en personne, les raisons de ces nouvelles dispositions tarifaires."