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Tarare : il s'invite chez son ex, se saoule et la violente

Un homme de 55 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Villefranche, le 10 novembre, pour des faits de violences sur son ex-compagne
Tarare : il s'invite chez son ex, se saoule et la violente
© Le Patriote Beaujolais

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Un conjointviolent, déjà placé sous contrôle judiciaire, s’était, en état d’ébriété, présenté le 17 mai au domicile de sa conjointe séparée, où il entendait passer la nuit dans l’unique chambre à coucher. Refusant de quitter les lieux, il avait saisi le bras fracturé de sa conjointe et l’intervention des gendarmes avait, elle aussi, été mouvementée. L’auteur de ces violences commises au mois de mai dernier, déjà condamné à deux reprises en 2021 pour des faits similaires, s’est présenté, libre, à l’audience correctionnelle du tribunal caladois du 10 novembre. Apparemment lusophone exclusivement, il était assisté par une interprète mais il n’avait toujours pas d'avocat malgré le délai obtenu, le 19 mai, pour préparer sa défense. Le tribunal a donc rejeté sa demande d’un nouveau renvoi de l’affaire.

"Je vais vous buter, vous retrouver et vous enterrer"

Le prévenu, né au Portugal en 1968, avait prétexté devoir reprendre possession de ses outils de travail pour s’introduire dans le logement de son ex-conjointe où il s’était versé d’autorité un verre de whisky avant qu’un repas ne lui soit servi. Sa prétention à passer la nuit dans les lieux avait dégénéré en pugilat et le neveu de la conjointe, présent au domicile de sa tante, avait alerté les gendarmes. Ces derniers avaient été accueillis par une bordée d’injures et de menaces, prononcées, semble-t-il, dans la langue de Molière : "Je vais vous buter, je vais vous retrouver et vous enterrer", mais en toute hypothèse traduites et confirmées par le neveu bilingue.

Finalement emmené jusqu’au fourgon des militaires, il avait réitéré ses menaces et ses outrages. Devant son état d’ébriété manifeste, les gendarmes avaient tenté sans succès de le soumettre au dépistage de son taux d’alcoolémie. "C’est faux, je n’étais pas soûl même si j’avais bu, a déclaré en portugais le prévenu de ces violences. Je n’ai pas menacé de mort les gendarmes. C’est le neveu qui n’a pas relaté correctement mes propos".

Six mois ferme

Après que le président du tribunal a rappelé que la victime, à qui trois jours d’ITT avaient été reconnus, réclamait une indemnisation de 300 € pour son préjudice, le ministère public a requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme et la révocation d’un sursis de six mois, non aménageables ab initio, ainsi que des interdictions de paraître à Tarare et au domicile de la victime. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. Il a ordonné l'aménagement ab initio de la peine sous forme bracelet électronique et a renvoyé au juge d'application des peines de Lyon la fixation des modalités de son exécution. À titre de peine complémentaire, le prévenu a écopé d’une interdiction de contact avec la victime pendant une durée de trois années.

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