Jusqu’à la mise en œuvre du cadastre, les terriers ou plans terriers étaient monnaie courante dès lors que les propriétés, bâties ou non, présentaient une importance certaine.
Au début du XIXe siècle, les terriers ont été abandonnés au profit de plans ordonnancés et côtés selon un système harmonisé. Pour autant, il reste beaucoup de ces documents et à Thoissey, dont deux retiennent particulièrement l’attention. Celui des propriétés du collège royal, fondé au XVIIe siècle, présente un ensemble coloré où l’on situe chacune des pièces des bâtiments et des utilisations des parcelles et celui de l’Hôtel-Dieu, disparu depuis une trentaine d’années.
Un plan terrier longtemps disparu
Ce plan restait introuvable depuis près de 40 ans. Il avait été photographié pour la dernière fois à l’Hôtel-Dieu, à l'occasion de l’édition de l’inventaire des richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey.
Jacques Loupforest, président des Amis du Vieux Thoissey, vient de lever le voile sur sa disparition, en retrouvant sa trace aux archives départementales du Rhône. L'auteur de ce don aux archives reste un mystère.
"La bonne nouvelle est qu’il existe, qu’il n’est pas égaré, et que nous allons pouvoir l’exploiter", souligne Jacques Loupforest.
Toutes les destinations des pièces et terrains du tènement de l’hôpital sont répertoriés. Chose curieuse, un petit léopard semble dessiné dans les jardins du lieu. Les sœurs de Sainte-Marthe, qui géraient l’hôpital, disposaient-elles d’une ménagerie ? Cela reste à chercher et à trouver.