Les élus et le responsable des services techniques, Thierry Defradas, testent depuis quelques mois des balayeuses de rues maniables, de faible envergure, capable de nettoyer les caniveaux tout autant que les trottoirs.
Jeudi 10 novembre, le troisième essai s’est déroulé avec une entreprise 100 % française, et il n’est pas impossible que cette acquisition figure au budget d’investissement 2023 de la commune.
Les avantages ? Au fur et à mesure de journées de balayage à l’aide de la machine, l’herbe qui pousse entre les pavés finira par être éradiquée, et les trottoirs gagneront en propreté.
Parallèlement, le nettoyage au souffleur, tout de même peu hygiénique, pourra n’être réduit qu’au espace où les véhicules sont stationnés. Inconvénient : le coût d’acquisition, qui avoisine les 70 000 €. "Il faut savoir aussi ce que l’on veut, souligne la maire Anne Turrel. On ne peut pas exiger une commune propre en ne mettant pas à la disposition des services techniques les outils nécessaires pour y parvenir. Le temps du balai et de la cariole est révolu, celui du souffleur n’est pas satisfaisant… Tirons-en les conclusions qui s’imposent".
Les trottoirs nettoyés, mais pas que…
Les services techniques de la commune ont procédé à un nettoyage en profondeur des trottoirs de la place du Collège Royal, mais ils ne se sont pas arrêtés là : ils ont également entièrement lavé la stèle des déportés, qui en avait bien besoin, et la statue de la vierge ayant surmontée le collège royal de Thoissey, bâtiment du XVIIe siècle démoli en 1969.
