La victoire en solitaire pour Izaguirre à Belleville-en-Beaujolais !
Ion Izaguirre s'impose à Belleville-en-Beaujolais, sa deuxième victoire sur le Tour de France, sept ans après Morzine. Cofidis en profite pour remporter son second succès depuis le début du Tour. Chapeau !
Le Français Burgaudeau (TotalEnergies) prend une belle deuxième place devant Jorgenson (Movistar). Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), 6e, revient à 6'00" au général. Top 10 également pour Guillaume Martin, 7e de l'étape du jour.
Journée tranquille pour le maillot jaune Jonas Vingegaard, qui conserve son bien avant la terrible étape du Grand Colombier demain.
Ion Izaguirre bien parti pour s'imposer
A 5 km de la ligne, le coureur basque dispose d'une minute d'avance sur ses poursuivants. C'est presque gagné !
L'attaque d'Izagguire à 2 km du sommet
Ion Izaguirre a attaqué ! Le coureur basque de Cofidis pourrait basculer en tête en haut de la Croix-Rozier. 18" derrière, Pinot tente de réagir mais ne semble pas avoir les jambes...
Regroupement devant dans le col de la Croix-Rozier
Izaguirre ramène les distancés de l'échappée et joue la carte Guillaume Martin, tandis que Pinot tente d'accélérer juste devant. Suspense avant la fin du col de la Croix-Rozier.
Pinot en chasse derrière Van der Poel
Van der Poel dispose de 12" d'avance sur Pinot et Jorgenson, en chasse. Derrière, le peloton est à un peu plus de 3'00" et ne semble pas vouloir revenir alors que l'on va attaquer la montée de la Croix-Rozier.
La caravane franchit la ligne à Belleville-en-Beaujolais
Vidéo : David Duvernay
Deux hommes à l'avant, le peloton se rapproche au pied de Croix-Montmain
Van der Poel et Amador ont pris leurs distances avec les 13 autres échappés, avec 20" d'avance au pied de l'avant-dernière bosse, le col de la Croix-Montmain (2e catégorie). Une montée de 5,5 km à 6,1 %, pas si simple à grimper.
Le groupe maillot jaune est revenu à moins de deux minutes du groupe coptant Pinot et Alaphilippe. C'est peut-être pas encore gagné pour l'échappée... La fin d'étape s'annonce palpitante !
A l'arrivée, les supporters danois attendent Vingegaard
Le maillot jaune aura du soutien à l'arrivée avec la présence de supporters danois. Déjà Fleurie, une famille danoise était présente sur le bord de la route. . En juillet 2022, la Grande Boucle était passée chez eux et ils avaient là aussi fait le déplacement : "Cette année, on l'a vue en France et c'était génial aussi !". Jonas Vingegaard ne devrait pas être inquiété aujourd'hui, même s'il devra se méfier dans la dernière difficulté, le col de la Croix-Rozier.
Sur le pont pour que la course se déroule sans accroc
7 h - 22 h : ces quatre agents parmi les 162 du Département du Rhône mobilisés pour la Grande Boucle ne chôment pas aujourd'hui. 950 bottes de paille ont par exemple été disséminées sur le parcours pour assurer la sécurité des coureurs.
Ecart stabilisé en tête de course à 60 km de l'arrivée
Toujours 3'14" d'avance pour les 15 coureurs à l'avant dans la montée du col de la Casse-Froide. Derrière, l'équipe AG2R Citroën Team roule en tête du groupe maillot jaune. Pas présente dans l'échappée, elle souhaite limiter la casse en matière de temps perdu pour son leader Félix Gall.
Sur France TV, un Vélo Club avec Antonin Rolland
Après l'arrivée, l'émission Vélo Club sur France 2 mettra à l'honneur l'ancien champion beaujolais Antonin Rolland, qui sera sur le plateau. Doyen des porteurs du maillot jaune, le presque centenaire caladois suit attentivement la grande boucle 2023 sur ses terres natales. Le Patriote l'a rencontré il y a quelques jours.
De l'ambiance à l'arrivée de Belleville-en-Beaujolais
Sur la ligne d'arrivée à Belleville-en-Beaujolais, l'ambiance monte doucement. C'est en musique qu'on attend les coureurs qui filent désormais vers le pied du col de la Casse-Froide après leur passage à Beaujeu, capitale historique du Beaujolais.
Un groupe de costauds dans l'échappée du jour avec Pinot, Alaphilippe et Martin
Vidéo : Zoé Besle / Le passage des hommes de tête à Fleurie.
Cette fois, c'est la bonne ! L'échappée du jour est partie et compte plus de 3'00" d'avance sur le groupe maillot jaune. Le groupe de 15 coureurs a fait le trou à l'avant.
On y trouve que des costauds ou presque avec Izaguirre, Teuns, Van der Poel, Stuyven et les Français Pinot, Alaphilippe, Martin et Burgaudeau. Et si Pinot faisait rêver le public un peu plus loin dans la "trilogie beaujolaise" Casse-Froide / Croix-Montmain / Croix Rosier ?
A l'instant, passage à Régnié-Durette au sprint intermédiaire, que les membres de l'échappée n'ont pas disputé.
Le Tour en mode carte postale
La folie du Tour de France en Beaujolais. Une image saisie du côté de Lamure-sur-Azergues, au pied du col de la Croix Montmain, par l'oeil de notre photographe Franck Chapolard.
A Belleville, des scouts belges sur la ligne d'arrivée
En route pour la Drôme, ces scouts belges ont décidé de faire une halte dans le Beaujolais pour suivre l'étape. Ils sont à la recherche du fameux bob Cochonou.
Un début d'étape de folie, des attaques incessantes
A 100 km de l'arrivée, dans la descente vers Fleurie, c'est un trio qui se trouve échappée à l'avant, avec Tiesj Benoot, Dylan Teuns et Mads Pedersen. Juste derrière, à moins de 15 secondes, le groupe maillot jaune ne laisse pas partir ce groupe de solides.
Le "peloton" est déjà réduit à 57 éléments, alors que le début de course est complètement fou, avec un rythme échevelé. Pour ceux qui n'ont pas les bonnes jambes, la journée s'annonce pénible...
Une journée pas comme les autres pour les jeunes cyclistes de l'UCB
Ce matin, au départ de Cercié, les jeunes pousses de l'Union Cycliste Bellevilloise (UCB) se sont offerts les derniers kilomètres de l'étape. Une façon de vivre le Tour de l'intérieur avant de rêver à devenir un futur Pogacar ?
Le Tour, une histoire de famille !
Venus du Maconnais, le couple Bidaut a fait 30 minutes de route pour rejoindre Fleurie et assister au passage du Tour. "On a amené notre petit fils avec nous, c’est son premier Tour".
Eux ne les comptent plus : grands amateurs de la compétition, ils viennent y assister dès qu’il passe à proximité de chez eux et le regarde tous les jours à la télé. "On aimerait beaucoup voir un Français gagner cette année, mais on n'y croit plus trop". Installés dans leurs sièges, ils attendent maintenant le passage des coureurs, prévu vers 15 h.
La caravane au coeur des crus du Beaujolais
La caravane au coeur du village de Fleurie (images : Zoé Besle)
Deux heures avant le passage des coureurs, la caravane sillonne les crus du Beaujolais, ici à Juliénas.
Beaucoup de monde au sommet des Ecorbans
Le col des Ecorbans, deuxième difficulté du jour (3e catégorie) fait le plein de supporters, au-dessus de Ranchal. A nouveau, ça bouge dans le peloton avec des costauds en action à l'image de Van Aert. C'est l'Italien Giulio Ciccone qui passe en tête alors que le peloton se dirige vers Les Echarmeaux.
La course tarde à se décanter
Malgré de nombreuses tentatives, dont celle de Julian Alaphilippe, personne ne parvient pour l'instant à s'extirper du peloton, alors que l'on approche du col des Ecorbans. A l'arrière, pris dans une chute, l'Espagnol David de la Cruz reste à terre et est contraint d'abandonner...
Dans la côte de Thizy-les-Bourgs, l'attente fébrile...
Un départ de Roanne à haute vitesse !
Les coureurs ont pris le départ de Roanne, sous les encouragements de la foule. Et dès les premiers hectomètres, le peloton s'étire. Comme d'habitude, on essaie de lancer la bonne échappée du jour.
Cela roule très vite à la sortie de Roanne ! Surtout que beaucoup de baroudeurs ont coché cette étape. Matej Mohoric tente de sortir à cinq kilomètres de la première difficulté, la côte de Thizy-les-Bourgs (3e catégorie). A l'arrière du peloton, certains tirent déjà la langue.
La caravane sur les routes entre Loire et Rhône
On vient souvent sur le Tour de France autant pour la caravane publicitaire que pour les coureurs. Un spectacle à elle seule avec ses véhicules assez incroyables, ses petits cadeaux et autres goodies.
De jeunes coureurs ouvrent la route dans la montée de Thizy-les-Bourgs
L'heure des derniers réglages sur les vélos des coureurs
Derniers réglages des vélos par l'un des mécaniciens de l'équipe UAE de Tadej Pogacar, 2e au classement général. Le Slovène tentera-t-il d'attaquer de nouveau son rival Vingegaard aujourd'hui ? En tout cas, on bichonne son vélo.
Au kilomètre zéro, les spectateurs attendent le peloton
A Perreux, la température grimpe sur les lieux du départ réel.
La grande foule sur la ligne du départ fictif à Roanne
Près de la ligne de départ, les spectateurs prennent place à Roanne, pour le départ fictif. L'ambiance est conviviale sous un beau soleil de juillet.
La pression monte à Roanne avant le départ des coureurs
C'est parti pour le Tour de France à Roanne où la foule se prépare déjà au Scarabée pour le grand frisson du départ et la présentation des équipes ! Le peloton s'élacera à 13 h pour se rendre à Perreux où sera lancé le départ officiel.
Christian Prudhomme explique le choix de Roanne
Après le passage du Tour à Roanne en 2008, et la réussite en terme d'organisation du Critérium du Dauphiné, le directeur Christian Prudhomme avait promis de "refaire un Tour en Roannais. C'est chose faite et la journée s'annonce passionnante !", confie t-il ce matin, au Scarabée de Roanne, avant le départ.
Le médecin du Tour se méfie à nouveau de la chaleur
"Il va faire très chaud. Les coureurs vont souffrir. Espérons qu'ils ne vont pas tomber". Florence Pommerie, médecin officiel du Tour se veut plutôt confiante ce matin à Roanne, en amont du grand départ.
Un peu plus de 168 km au menu du peloton en ce jeudi 13 juillet et assurément un grand jour pour la région avec une étape quasiment 100 % beaujolaise. La dernière fois que le Tour a parcouru le Beaujolais, c'était en 2019 lors de l'étape Mâcon - Saint-Etienne. Quant au dernier "arrêt" dans la région, il remonte à 2002 avec un contre-la-montre Régnié-Durette - Mâcon.
Le départ fictif sera donné à 13h05 à Roanne depuis la salle événementielle du Scarabée, avant une boucle dans les rues du centre et un départ réel à 13h20. C'est la deuxième fois après 2008 que la ville accueille un départ d'étape sur la Grande Boucle.
Tour de France en Beaujolais : beau mais dur...
Après 15 km, les coureurs feront leur entrée en Beaujolais vert via Thizy-les-Bourgs, où ils devront franchir une première côte classée en 3e catégorie.
Ils traverseront ensuite le Haut-Beaujolais via le col de Crie et Avenas, avant une balade en mode accéléré à travers les crus du Beaujolais assortie d'un passage obligé à Régnié-Durette (fief de "Paulo" Cinquin, artisan de longue date de la venue du Tour en Beaujolais). Beau et vallonné, une carte postale et un joli coup marketing en perspective pour le Beaujolais.
Cela se corsera à nouveau aux deux tiers de l'étape avec un enchainement de trois cols (Casse froide, Croix Montmain et Croix Rosier) qui pourrait en surprendre plus d'un.
Une bagarre Vingegaard - Pogacar dans la Croix Rosier ?
Et si Vingegaard et Pogacar cherchaient à en découdre sur les 5 km bien costauds entre le hameau de la Creuse et le sommet de la Croix Rosier ?
De l'avis des cyclos du coin, voilà la grimpette la plus dure du Beaujolais. Des passages à plus de 10 %, quelques rampes au profil alpestre et deux ou trois lacets où va se masser la foule, le terrain de jeu est propice à la poursuite du duel XXL entre le Danois et le Slovène. Une dernière difficulté toutefois située un peu loin de l'arrivée, à 28 km de la ligne.
Après la côte de la Poyebade (pas répertoriée au grand prix de la montagne mais bien positionnée pour une attaque pour la gagne à moins de 15 km de la ligne) sous le regard de l'emblématique Mont Brouilly (pas escaladé, tout juste tutoyé), les dix derniers kilomètres très roulants emmèneront les coureurs jusqu'à la belle arrivée imaginée à Belleville-en-Beaujolais.
Belleville-en-Beaujolais : une belle arrivée pour conclure
Une longue traversée de la ville par la rectiligne rue de la République et son profil montant idéal pour une attaque au kilomètre si la course l'exige, avant un dernier virage à droite pour lever les bras avenue de l'Europe. L'arrivée est prévue aux alentours de 17h20.
Pour ne rien rater du passage de la caravane et des coureurs, on vous a compilé le tracé détaillé de l'étape et tous les horaires de passage.
Le Tour, une grande fête en Beaujolais
Mais le Tour de France, ce n'est évidemment pas qu'une épreuve sportive. Au coeur d'une région amoureuse de cyclisme, une large mobilisation est née pour accueillir la grande foule dans une ambiance champêtre et conviviale dont seul le Tour a le secret.
A Lamure-sur-Azergues, à Beaujeu, au col de Crie, à Régnié-Durette, à Fleurie, et dans bien d'autres communes traversées, élus locaux et habitants se sont mobilisés pour décorer les villages et animer l'étape : buvette, restauration, écran géant... Le Beaujolais est décidé à célébrer collectivement le Tour de France et, par le biais des centaines de médias relayant la course, à faire connaître ses paysages dans le monde entier.