Dans la cour du château de Moulin-à-Vent, l'après-midi du samedi 27 mai était aux dégustations et aux échanges entre le public et la vingtaine de vignerons présents lors de cette première partie du festival, animée par plusieurs groupes locaux, dont le quartet du guitariste et chanteur Thibaut Monnet.
"L'organisation du festival de jazz n'est pas notre cœur de métier", tient à souligner Morgane Chambriard, chargée de l'organisation de l'événement. En effet, le collectif Cap Moulin-à-Vent réunit avant tout quatorze domaines viticoles en appellation moulin-à-vent, avec pour objet originel de promouvoir les vins de ce terroir bien spécifique des crus du Beaujolais.
En coulisses du festival
Associer la découverte des vins à l'univers du jazz actuel, un pas qui a été franchi et mobilise pendant un an le collectif présidé par Jean-Louis et Édouard Parinet, propriétaires des lieux. "Nous avons en commun d'être des amateurs de jazz, avec des goûts très divers", reconnaît Édouard Parinet.
En amont de la future édition, les membres de Cap Moulin-à-Vent partent à la recherche de nouveautés, écoutent les artistes du moment, se tiennent informés de l'actualité du jazz, en quête de coups de cœur puis contactent les agents dans l'attente d'une disponibilité.
Coups de cœur qui, cette année, ont été en faveur de Sylvain Rifflet, saxophoniste et clarinettiste inspiré par les harmonies de la musique indienne et modale, aux solos vertigineux et de la chanteuse et guitariste Gabi Hartmann et son groupe, pour un voyage tout en douceur, aux couleurs brésiliennes.