L'épicerie Vrac en scène de Léa Lambert et Mathieu Van Eyck a ouvert ses portes en novembre 2022, au cœur de la rue Nationale. Les deux fondateurs ont la volonté de donner un sens au travail mais aussi à la consommation : l'idée est de pouvoir proposer des produits artisanaux locaux, pour la plupart bio. Une politique en accord avec celle d'Anne-Sophie Djennat, gérante du Locavor dans la région.

Ce partenariat, assimilant localité et écoresponsabilité, cherche à "répondre à toute les demandes" précisent Léa Lambert et Mathieu Van Eyck, car avec la diversité des produits alimentaires secs, cosmétiques et les accessoires zéro déchet proposés par Vrac en Scène, le Locavor peut élargir son offre d'articles et faciliter l’accès au circuit-court en centre urbain.
De plus, cerise sur la courgette, l'aménagement de l'épicerie comme point relai permettra à celle-ci de développer son réseau de clientèle. Cependant, son ouverture dépend encore du nombre d'inscrits sur l'application. Réunissant une vingtaine de clients potentiels sur la centaine nécessaire, Anne-Sophie Djennat pense pouvoir enregistrer les premières commandes entre fin mars et début avril.
Une proximité en faveur d'une activité écologique et économe
Qui dit proximité dit localité. Certes, en choisissant de traiter avec des fournisseurs locaux, les deux partenaires s'alignent sur la priorisation des circuits courts. Avec une limite maximale de 250 km, imposés par la charte d'engagement du Locavor, la proximité des exploitations permet d'assurer traçabilité et fiabilité.
La transparence de qualité explique alors cette mise en relation avec Vrac en Scène s'accordant sur la volonté de garantir des produits frais ou directement issu des exploitations. De plus, en créant une communauté d'artisans locaux, l'idée est de favoriser des actions collaboratives, notamment en matière de livraison. "Les Quenelles du soleil viennent me livrer en même temps les micro-pousses des Pousses d'Or" explique la gérante.
Il y a donc un réel impact écologique vertueux, car cette logistique limite les émissions de CO2. L'objectif est de minimiser l'empreinte écologique et de s'orienter vers une sobriété énergétique. Par ailleurs, économiquement, l'ambition est de proposer des produits locaux à prix bas et stables, malgré l'inflation touchant grandement les intrants.
Cela s'explique par une collaboration locale mais également par la réduction des intermédiaires entre clients et producteurs. De ce fait, le producteur bénéficie d'une part nette déduite de commission à hauteur de 83,5 %. Le partenariat s'inscrit véritablement dans une logique "gagnant-gagnant" profitant aux producteurs, à la gérante, à Vrac en scène, au consommateur et surtout à l'écologie.