"C’est pour cette raison que 79 ans après, nous avons tous la volonté d’exprimer notre reconnaissance en remerciant encore les anciens combattants et militaires d’aujourd’hui, dignes successeurs des combattants d’hier", a rappelé Daniel Pomeret, maire de Anse, lors de la cérémonie.
"A l’aube du mercredi 3 septembre 1944, Anse traversait une période noire de son histoire et était occupée. Pourtant elle vivait, résistait et souffrait, en portant les valeurs de courage, de liberté, d'égalité et de fraternité qui sont encore les nôtres aujourd’hui". Daniel Pomeret a poursuivi : "S’il est des causes nobles à défendre, il n’existe pas de combats sans douleurs, sans souffrance. La guerre n’est jamais sans souffrance, sans malheur".
"Cette paix, cette liberté, cette fraternité sont fragiles."
Il a également souligné que "depuis 79 ans, le pays n’a plus connu de combats sur son territoire. Il s'est réconcilié avec les ennemis d’alors et a construit l’Europe de la paix. Lossburg, la ville allemande, jumelle de Anse, est de notre famille. Les haines d’hier ne doivent plus renaître. Cette paix, cette liberté, cette fraternité sont fragiles. Ce qui se passe actuellement en Ukraine le rappelle avec brutalité. Si les lieux de combat sont plus éloignés qu’en 1944, ils n’en sont pas moins terribles".
Daniel Pomeret a conclu en ces termes : "Le devoir de chacun est de veiller à lutter contre toute idée, de racisme, d’antisémitisme, d’intégrisme et de xénophobie".