"500 millions d’années et un jour" se tient tout le mois de juin au château des Tours : l'exposition a été inaugurée samedi dernier en présence de Pascal Ronzière, président du Syndicat mixte du Beaujolais (SMB), organisme de gestion du Géoparc, Chantal Pegaz, vice-présidente des Amis du Géoparc, Daniel Pomeret, maire d’Anse et président de la Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées ainsi que du sénateur Bernard Fialaire.
L’exposition, itinérante, se tient au château des Tours à Anse, site qui fait partie des géo-sites du territoire. Daniel Pomeret accueillait avec bonheur cette exposition dans le château dont l’histoire mérite d’être connue et qui est contée par l’association ACPP, Art civilisation patrimoine. Pascal Ronzière a rappelé "l’importance de la transmission et la responsabilité que nous avons la faire vivre, une mission du Géoparc".
L’exposition, initiée du temps où Daniel Paccoud était président du SMB, a été retardée suite à la pandémie. "Elle est essentiellement l’œuvre de Tanguy Leblanc et Bruno Rousselle et a été réalisée et mise en forme par un prestataire".
La géologie, une science qui mérite qu’on se l’approprie
La géologie n'est pas, pour de nombreux élèves, leur discipline favorite. Il ne faut pas pour autant que les adultes qu’ils sont devenus en restent sur une impression tronquée.
L’exposition présentée sur la géologie du Beaujolais invite à prendre du temps pour apprécier et comprendre "ce qu’il se passe". Pour cela, on ne peut pas faire l’économie de se pencher sur l'histoire de la Terre.
Trois belles sphères, qui ont pour objectif de donner des points de repère temporels, accueillent le visiteur. S’en suivent des panneaux explicatifs remarquablement conçus et réalisés.
De nombreux liens sont faits entre géologie et objets. Tuiles par exemple, ou produit, bouteille de Granitic, vin produit sur les sols du Beaujolais, etc...La géologie n’est pas une discipline "morte". "Bien qu’aucun animal ou aucune fleur ne soient présents, cette exposition est bien vivante. Elle démontre le lien entre le minéral et le vivant", soulignait Tanguy Leblanc.
La présence de beaux spécimens de fossiles en est la preuve. Les roches du Beaujolais racontent un long récit ponctué d’événements cataclysmiques, d'animaux disparus de mers calmes, de mers agitées mais aussi d'incertitudes...
Une exposition qui va voyager
Le label Géoparc mondial Unesco a été décerné au Beaujolais en 2018 : il a été renouvelé pour une période de 4 ans en 2022. Pour cette exposition qui met la géologie beaujolaise à l'honneur, "des rendez-vous à l’extérieur du territoire, notamment au planétarium à Vaux-en-Velin, sont déjà programmés", confiait Floriane Helou-Frugier, cheffe de projet.
Des remerciements ont été adressés au musée et la mairie de Beaujeu ainsi qu’à la mairie de Quincié pour le prêt de pièces remarquables. À Anse, les visites se font sur inscriptions à l'Infothèque, mercredi 7 juin à 14 h, samedi 10 juin à 16 h, dimanche 11 juin à 10 h, mercredi 14 juin à 14 h, dimanche 18 juin à 10 h, samedi 24 juin à 16 h, mercredi 28 juin à 14 h et sur rendez-vous.
En juillet et août, l'exposition investira la médiathèque de Belleville, suivi de la à Microfolie à Lamure-sur-Azergues en septembre, en octobre à la Maison du terroir à Beaujeu et en novembre et décembre à l’Espace découverte à l’Arbresle.