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Une rentrée scolaire pas comme les autres !

Les TAPS demandent une organisation pointilleuse et diffèrent selon les communes.

ACTUALITES Publié le ,

Ils bousculent les services, suscitent des inquiétudes mais devraient aussi satisfaire enfants et parents. A Beaujeu, c’est à une contractuelle, par ailleurs directrice du centre de loisirs de l’Amicale laïque, que le conseil municipal a confié la fonction de coordination des activités. Si le montage n’est pas totalement bouclé, on sait déjà que les activités profiteront à environ cinquante-cinq enfants de primaire et trente de maternelle, elles auront lieu les vendredis après-midi, par cycles. Au programme du premier cycle : initiation au football et à la pétanque, jardinage, tricot... sans oublier les jeux collectifs, les jeux de société... Cinq personnes en assurent l’encadrement, équipe qui est amenée à s’élargir. Point positif de la réforme ? "Elle offre la possibilité aux enfants de participer à des activités intéressantes à moindre coût via ces temps d'activités périscolaires", fait remarquer Thomas Morandas, adjoint en charge des affaires scolaires et périscolaires à la mairie de Belleville, en ajoutant que "nous avons été exigeants au niveau de la qualité des activités". Par contre, recruter des animateurs qualifiés rapidement pour assurer des animations d'une courte durée s'est avéré difficile, tout comme accorder les partenaires éducatifs sur une organisation partagée et pour l'intérêt de l'enfant. Ceci dit, à Belleville tout semble bien calé et structuré. Et le 2 septembre au matin 70 % des enfants scolarisés étaient inscrits pour participer aux TAPS. Ils se déclineront en quatre parcours. Le premier concerne la découverte sportive, le second la création artistique, pour le troisième il s'agira de la découverte scientifique, culturelle et des nouvelles technologies. Enfin, l'action citoyenne et solidaire concernera le quatrième parcours. Belleville a opté pour l'allègement des horaires de fin de journée de trois quarts d'heure. L'enseignement se terminera donc à 15 h 45 au lieu de 16 h 30, les lundi, mardi jeudi et vendredi. Les enfants ont classe le mercredi de 8 h 30 à 11 h 30. Les familles devront participer financièrement aux temps d'activités périscolaires. "Les tarifs dépendent du quotient familial et du nombre de jours de participation aux TAPS, soit de 10 à 45 euros", indique Thomas Morandas. Enfin, tous les enfants auront la possibilité de rester à l'école de 16 h 30 à 19 h. A l'école Jean-Bonthoux de Villefranche "les parents sont en attente de voir comment les Temps d'activités périscolaires vont se dérouler", souligne Christian Claitte, directeur de l'école, plutôt inquiet en ce qui concerne les inscriptions aux garderies du soir. "Au 1er septembre, peu de parents avaient inscrit leurs enfants, indique-t-il. C'est certainement la perception du changement qui n'a pas été ressentie par les parents." A Villefranche et dans toutes les écoles publiques les nouvelles activités périscolaires se dérouleront uniquement le vendredi après-midi de 13 h 30 à 16 h 30 (voir notre édition du 28 août). A Gleizé, la municipalité a dû faire face au transfert des écoles communautaires à la commune "de trois cent cinquante élèves nous sommes passés à six cent cinquante", indique Elisabeth Lamure. C'est pour cette raison principale et suite à une délibération du conseil municipal qui s'est tenu en juin que le maire avait adressé un courrier au ministre de l'Education nationale pour demander le report d'une année en ce concerne l'instauration des Temps d'activités périscolaires. "Je n'ai reçu aucune réponse, ni après un courrier de relance", nous a-t-elle confié. "Tout l'été nos services ont travaillé pour la mise en place des Temps d'activités périscolaires", souligne Elisabeth Lamure. Le jour de la rentrée, entre 70 et 80 % des élèves étaient inscrits pour y participer. Ces activités sont nombreuses : activités de plein air et manuelles, chant choral, musique et même de la sophrologie, etc. A Monsols, c’est Charles Martin-Cocher, conseiller municipal, qui a minutieusement piloté la mise en place des TAPS qui auront lieu les lundi, mardi et jeudi, durant trente-six semaines, et les intervenants se sont engagés pour ce temps-là : découverte de la musique avec la directrice de l’école de musique, deux animatrices pour des activités de travail manuel à partir de matériaux recyclés, deux des enseignantes animeront des activités de couture et travaux d’aiguille et de scrapbooking, deux bénévoles permettront aux enfants une découverte du tennis de table. Les ATSEM feront faire, pour l’une de la danse, pour l’autre du théâtre. Tout ceci coûtera environ, salaires et matériels nécessaires, 14 000 euros pour l’année, que la commune prendra intégralement en charge, considérant que le dispositif est expérimental. Aux Ardillats, les TAPS s’intercaleront entre deux temps scolaires, le matin et l’après-midi après 14 h 30. La commune demandera une participation aux familles de 60 euros pour l’année, car un emploi à mi-temps et une vacation de 1,50 heure par jour plein sont nécessaires pour assurer les interventions en même temps que les services habituels ; l’intervenante a proposé un programme axé sur la découverte des jeux collectifs, la création d’un conte, des activités de gymnastique… Cette dernière mettra aussi ce programme en place à Villié-Morgon.


Laurence Chopart avec Christine Gesse, correspondante locale de presse

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